Sami Chouchi vit une saison compliquée: "Je suis tourné vers l’avenir"
Le Bruxellois (-81 kg) est conscient qu’il vit une saison compliquée.
- Publié le 27-08-2019 à 09h59
- Mis à jour le 27-08-2019 à 10h00
Le Bruxellois (-81 kg) est conscient qu’il vit une saison compliquée. Désolant… Il n’y a pas d’autre mot, sauf synonyme, pour qualifier le bilan 2019 actuel de Sami Chouchi. Et le Bruxellois en est tout à fait conscient, lui qui sait analyser les bons comme les mauvais moments mieux que quiconque.
Depuis sa médaille de bronze décrochée mi-janvier, à Tel-Aviv, Sami n’est plus remonté sur le podium lors des sept compétitions auxquelles il a participé. Pire, à l’exception de Marrakech, il a toujours été éliminé au premier ou au deuxième tour et, notamment, à l’Euro mi-juin, à Minsk.
C’est peu dire qu’on attendait mieux de notre vice-champion d’Europe -81 kg. Mais lui aussi ! Ceci dit, en judo comme dans tout sport de haut niveau, il arrive qu’on traverse une mauvaise passe. Espérons que Sami Chouchi, dont tous les spécialistes vantent l’immense talent, entre autres sur le plan technique, en sorte donc le plus rapidement possible.
Sami, dans quel état d’esprit vous présentez-vous à ce Mondial japonais ?
"Écoutez, je me sens bien ! Physiquement… J’ai une bonne préparation derrière moi avec des stages au Canada, en Hongrie et à Jodoigne, même si là, j’ai été fiévreux. Mais rien d’alarmant ! Mentalement, c’est une autre affaire, évidemment, parce que mes résultats ne correspondent pas du tout à ce que j’attendais. Mais, plutôt que de me lamenter sur le passé, je préfère me tourner vers l’avenir, aller de l’avant. Et j’ai vraiment hâte de combattre lors de ce Mondial !"
Qu’en espérez-vous, dès lors, concrètement ?
"Une médaille, bien sûr ! Car, si j’envisage l’avenir, c’est aussi en retenant les leçons du passé, des victoires comme des défaites, que je dois garder à l’esprit pour apprendre et progresser. Pour ce qui est du Mondial en particulier, je retiens que, l’an dernier, j’avais rivalisé avec le Japonais Fujiwara, futur médaillé d’argent. Donc, tout est possible ! Dans un bon jour, tout peut arriver parce que je peux battre tout le monde, même s’il y a deux grandissimes favoris en -81 kg, l’Iranien Mollaei et l’Israélien Muki, dont beaucoup s’attendent à ce qu’ils se retrouvent en finale mondiale, voire olympique…"
Justement, les Jeux de Tokyo, vous y pensez toujours ?
"Tout le temps ! Sans que ce soit une obsession… Je sais qu’avec Matthias Casse, nous sommes deux pour une place. Mais je veux me battre pour avoir l’honneur de représenter la Belgique l’an prochain à Tokyo. Et, pour y parvenir, je dois être capable de battre des adversaires du top 5 mondial. Mais, dans tout ce processus, je tiens à affirmer que je suis bien entouré. Par ma famille, mes proches, ma fédération, mon club et mon psychologue. Tous m’aident à positiver quand je rencontre des contretemps, mais aussi à garder les pieds sur terre lorsque je monte sur un podium…"
Rendez-vous ce mercredi !