Les Willems au nom du père, des deux fils et des trois filles
Cinq Willems caressent l’espoir de jouer les finales de DH dans deux semaines.
- Publié le 23-04-2021 à 19h16
- Mis à jour le 26-04-2021 à 18h40
Dimanche, un nom reviendra plus que les autres sur les différentes feuilles de match des demi-finales : Willems. Cinq - presque six - membres de cette tribu courent derrière le rêve de jouer les finales dans deux semaines.
Du côté des filles, Agathe, titulaire indiscutable à 19 ans, et Juliette, qui a pris sa place, ont accueilli leur petite sœur Loganne, 16 ans à peine, lors des entraînements de DH. Avec le maillot du Racing, elles tenteront le coup de 2019 où le Petit Poucet ucclois avait battu le Watducks et le Braxgata pour se hisser en finale. Le groupe a mis un peu de temps à digérer certains départs dont ceux de Raes et Buckley, mais il compte sur des filles du calibre de Boon, d’Englebert, de Rasir et… de Willems pour croire en l’exploit. "Gand propose une équipe plus complète qui a survolé le championnat", commente Agathe Willems. "Elles ont deux ou trois filles importantes par ligne. Nous n’aurons rien à perdre. La formule nous plaît. On vit bien notre statut."
À ses côtés, Juliette affiche la même détermination. "Les jeunes sont prêtes à prendre leurs responsabilités. L’ambiance est positive. Le staff fait un bon boulot."
Chez les messieurs, les Willems peuvent carrément espérer une finale qui pourrait déchirer la famille.
Louis tentera de pousser l’Orée vers un succès lors du double affrontement contre les très expérimentés anversois du Dragons. Pour sa part, Tommy et son papa Jean devront se farcir le Léopold en demi-finale. Ce Léo-Watducks est l’un des plus équilibrés de l’histoire. "Je suis confiant, analyse Tommy. Nous avons vite reconstruit une équipe compétitive. Lors du 2e tour, nous avons eu moins de pression, mais nous avons sorti de bons matchs."
Autour de la table, Jean Willems nuance. "Gand possédait 8 points d’avance, mais les Gantois ne sont plus là. Au Watducks, nous avons bien négocié les deux premiers matchs pour garder notre avance. En sport, la seule pression qui compte, c’est celle que toi tu te mets."
À 24 ans, Tommy Willems, qui a déjà joué un quart de finale en EHL et deux demi-finales en DH, a engrangé assez d’expérience pour être au sommet de son art le jour J. "L’an passé, nous nous challengions moins. Dorénavant, nous discutons moins sur le terrain. On ne s’engueule plus. Tout le monde a compris ce qu’il devait faire durant un match."
Tout le mérite en revient à son papa Jean Willems qui a repris en main cette équipe en septembre ou plutôt en décembre… 2019.
Quand il s’exprime, ses enfants l’écoutent religieusement. Louis, Tommy, Juliette, Agathe et Logan se sont nourris des récits de leur papa. Ils bossent pour remettre leur nom de famille sur un trophée. Jean Willems, ancien joueur de l’équipe nationale, a remporté 4 titres en tant que joueur et 4 autres comme entraîneur. Ses enfants courent toujours derrière un premier sacre.
Le hockey n’est pas leur seul lien. Tommy vise un titre avec son père, mais le joueur du Watducks lorgne sur les Jeux de 2024. S’il perce chez les Red Lions, il deviendrait alors le premier Willems à être qualifié pour les JO.