Les Red Panthers à la croisée des chemins
Un commentaire de Thibaut Vinel
- Publié le 25-10-2019 à 09h01
- Mis à jour le 25-10-2019 à 12h21
Un commentaire de Thibaut Vinel
Les grands dirigeants de l’ARBH ont toujours clamé que les Red Panthers suivaient la même courbe que les Red Lions avec un décalage de 10 ans. Il y a 11 ans, les Lions participaient aux Jeux de Pékin. En coulisse, l’investissement du COIB et de la fédé est semblable pour les deux équipes, mais les trajectoires ne sont pas comparables. Les Red Lions, qui ont connu des ratés, ont suivi une ascension rapide et constante vers le sommet mondial. Les Red Panthers ont plutôt joué aux montagnes russes. Elles ont ébloui en se qualifiant pour les Jeux de Londres ou en se hissant en finale de l’Euro 2017. Elles ont déçu lors de la qualification ratée pour les JO de Rio. En juin 2015, les dirigeants parlaient d’un faux pas et tentaient de minimiser l’impact. Avec le recul, on a pu mesurer l’impact. Les Panthers ont perdu deux ans, soit la moitié d’un cycle olympique.
Actuellement, elles doivent honorer le plus important rendez-vous avec leur histoire. Sur le papier, elles ne partent pas avec les faveurs des bookmakers. La Chine est non seulement mieux classée, mais elle joue à domicile. Mais, les signaux rassurants sont plus nombreux. Physiquement, tactiquement et techniquement, les Red Panthers sont plus solides que cette équipe chinoise. Les derniers affrontements penchent largement en faveur des joueuses belges. Niels Thijssen sait que toutes les prédictions ne servent à rien. Tout dépendra de leur forme mentale vendredi et samedi. Ce noyau est capable du pire, mais surtout du meilleur. Le beau jeu ne sera pas de sortie quand l’enjeu est si dramatique.