Valérie Glatigny va demander un audit externe de la LBFA : "Il est capital de faire la lumière sur le dossier"
La ministre des Sports en a fait l’annonce ce mercredi en séance plénière.
- Publié le 30-03-2022 à 19h33
- Mis à jour le 30-03-2022 à 20h52
Fortement critiquée par deux de ses administrateurs qui ne seront pas restés en place bien longtemps après avoir mis en exergue ce qu'ils considèrent comme de très nombreux dysfonctionnements, la gestion de la LBFA (ligue belge francophone d'athlétisme) promet d'être passée prochainement au peigne fin. Plus par l'Administration du sport cette fois, dont les conclusions de précédents rapports avaient toujours été très favorables aux dirigeants actuels, mais par un organisme indépendant. Ainsi en a décidé la ministre des Sports Valérie Glatigny qui, à la lumière de "nouvelles révélations", a annoncé ce mercredi, suite à une question du député socialiste Dimitri Legasse en séance plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu'elle allait demander "un audit externe qui portera sur les aspects financier et administratif, pour faire toute la clarté".
Le placement d'une somme d'un million d'euros en sicav et actions et la participation à hauteur de 200.000 euros dans une société privée en difficultés financières se trouvent notamment au coeur du problème pour lequel le président de la LBFA Thomas Lefebvre, soutenu par son conseil d'administration, va devoir s'expliquer. Mais ce n'est qu'une (toute) petite partie des reproches formulés depuis plusieurs années à l'adresse du dirigeant mouscronnois, une situation "qui nuit à l'image de l'athlétisme en Fédération Wallonie-Bruxelles" a aujourd'hui reconnu la ministre. "Il s'agit d'une véritable saga qui remontent à des faits très anciens, relevant de la précédente législature, des conflits de personnes avec également une tonalité judiciaire. Donc cela dépasse la médiation politique qu'on aurait pu envisager", a encore souligné celle qui a multplié les entrevues avec différents protagonistes ces derniers jours.
Rappelant que "la bonne gouvernance et l'éthique sont des principes fondamentaux pour nous", Valérie Glatigny a pris ses responsabilités, indiquant qu'il était "tout à fait capital de pouvoir faire la lumière sur le dossier". Dont acte.