Carlos Sainz, ou la loi des enchères en Formule 1
L’Espagnol, à nouveau brillant en qualifications à Shanghai, est convoité par Red Bull et Mercedes.
- Publié le 20-04-2024 à 10h14
Dans le paddock de Shanghai, le sujet de toutes les discussions est Carlos Sainz, dont l’avenir s’écrit toujours en pointillé. “Je suis toujours sans volant pour 2025”, se lamente l’Espagnol, qui a de nouveau battu Charles Leclerc lors des qualifications de la course sprint du GP de Chine. Un pilote d’un tel calibre sur le carreau ? Rassurez-vous, l’ami Carlos a l’embarras du choix pour la saison prochaine, et son début de saison remarquable le met dans une position favorable sur le marché des transferts.
Après avoir refusé le pont d'or offert par Audi, Sainz peut prétendre à un baquet digne de son rang.
La prolongation de son ami et mentor Fernando Alonso chez Aston Martin a ouvert un boulevard à Sainz. La presse italienne a récemment agité la planète F1 en avançant que le Madrilène remplacerait Lewis Hamilton chez Mercedes l’an prochain. Il s’agirait donc d’un simple échange de pilotes entre l’étoile allemande et Ferrari. Mais il y a deux “mais”. Après avoir refusé le pont d’or offert par Audi dont le projet 2026 est toujours nébuleux, Carlos peut prétendre à un baquet digne de son rang.
Une question d’audace
Or, Mercedes est actuellement sur une pente descendante et rien ne dit que les troupes anglo-teutonnes retrouveront de leur superbe prochainement. Ensuite, si Sainz est une valeur sûre du marché, on est loin des paroles racoleuses de Toto Wolff qui avait annoncé vouloir faire un choix audacieux. C’est-à-dire promouvoir le tout jeune Andrea Kimi Antonelli ou convaincre Sebastian Vettel de sortir de sa retraite.
L’autre point de chute de Sainz se nomme Red Bull Racing. Le fils du Matador a l’avantage de connaître parfaitement la maison autrichienne pour avoir été formé dans la filière de Helmut Marko. Un Marko qui s’est montré très loquace concernant son ancien protégé : “Nous discutons avec lui, d’autant qu’il réalise actuellement sa meilleure saison de F1. Mais il est toujours vexé que nous ayons préféré miser sur Verstappen plutôt que sur lui quand ils étaient tous deux chez Toro Rosso.”
Entre l’étoile et le taureau, où le jeune Carlos plantera-t-il sa banderille ?