Maxime Martin après sa victoire en GTE-Pro aux 6H de Spa: "Une de mes plus belles !"
A domicile, le Bruxellois a décroché son 1er succès en WEC.
- Publié le 04-05-2019 à 23h00
- Mis à jour le 05-05-2019 à 11h38
A domicile, le Bruxellois a décroché son 1er succès en WEC.
Il y a un an, personne n'aurait parié sur une victoire d'une Aston Martin. Douze mois plus tard, on retrouve une Vantage sur la plus haute marche du podium. Et, cocorico, c'est la n°97 d'Alex Lynn et de notre Maxime Martin national qui a émergé à l'issue d'une édition 2019 complètement folle des 6 Heures de Spa-Francorchamps. Le Britannique et le Bruxellois auront évité toutes les embûches et résisté jusqu'au bout à une concurrence féroce, les cinq marques présentes ayant toutes occupé la tête du GTE-Pro.
Malgré l'assaut final de la Ferrari n°71 de James Calado, Maxime décroche sa toute première victoire en WEC. Un succès qui permet à Pushpapy d'aborder les 24 Heures du Mans avec des ambitions nettement plus élevées qu'en 2018.
"Avec mes premières victoires aux 24H de Spa 2016 et en DTM, il s'agit certainement d'un de mes plus beaux succès.", commente-t-il. "Parce qu'il a eu lieu en Championnat du monde d'Endurance, en GTE-Pro où cinq marques sont officiellement représentées et parce que les conditions étaient très difficiles. Je ne voyais rien à 300 mètres et on partait souvent en aquaplaning. Il était facile de faire des erreurs et c'était très musclé dans le peloton. J'ai eu un accroc avec une BMW et je me suis fait shooter d'abord par une Ford puis par une Ferrari. Et mon équipier Alex et l'autre Aston se sont même touchés peu avant Pouhon !"
"Mais la pluie et le froid nous ont aidés et nous avons fait quelques choix pneumatiques risqués. Au final, aucune erreur n'a été faite dans notre fief et Alex a fait un excellent travail. Je suis conscient que je sors d'une course très difficile. Je suis dès lors hyper heureux de gagner cette première course en WEC, qui plus est sur mes terres à Spa. Cap désormais sur Le Mans où nous espérons jouer placés, même si le podium sera difficile. Si nous sommes à 5 secondes comme en 2018, autant rentrer chez nous..."