Jean-Marc Fortin: "Arrêter Overdrive ? Oui j’y pense…"
Le team belge passerait à 100 % sous capital étranger en juin prochain
- Publié le 05-01-2019 à 19h11
- Mis à jour le 05-01-2019 à 19h15
Le team belge passerait à 100 % sous capital étranger en juin prochain. Ce 41e Dakar serait-il le dernier d’une longue série pour Jean-Marc Fortin ? La question a déjà été posée, mais la réponse est plus nuancée.
"Overdrive est une entreprise belge qui est déjà aux mains d’une majorité d’actionnaires étrangers depuis près de 5 ans," confirme notre compatriote. "Il y a cinq ans, lors de la signature de ce contrat, il a été conclu qu’une option d’achat obligatoire se profilait au terme des 5 premières années. Or ce terme arrive à grands pas, au mois de juin prochain…"
Même s’il ne l’évoque pas encore clairement, Jean-Marc Fortin se voit bien changer de projet. "J’avoue que cela fait plus de dix ans que je me suis lancé dans cette aventure et que je crois avoir fait le tour de la question, reprend-t-il. Vu l’évolution… ou plutôt la non-évolution de la discipline, je crois que je risque de commencer à me lasser de me heurter continuellement aux mêmes problèmes."
Des projets ? "Oui, j’en ai. Ce n’est pas dans le sport automobile, même pas dans le sport. C’est dans tout autre chose…"
"Loeb est notre principal adversaire !"
A l’heure de regarder ses adversaires dans le blanc des yeux, bizarrement, Jean-Marc Fortin ne pointe pas le team X-Raid et ses buggy’s redistribués à Sainz, Peterhansel et Despres ou ses MINI emmenées par le duo Przygonski-Colsoul, vainqueurs de la Coupe du Monde 2018 de la spécialité, ou l’ancien lauréat qu’est l’Espagnol Nani Roma. "A mes yeux, c’est Sébastien Loeb et sa Peugeot privée qui seront les plus redoutables", lance-t-il. "Je ne peux m’imaginer que Seb se soit lancé dans cette aventure sans prendre toutes les dispositions afin d’assurer la fiabilité de son Buggy. Or, la voiture est très compétitive et l’équipage a prouvé au cours des trois dernières années, qu’il était capable de joueur devant…". Le tout avec une pointe de regret. "C’est vrai, je regrette vraiment que Peugeot ait annoncé aussi tardivement son retrait du RX, conclut notre compatriote. Sans cela, et avec l’aide de Toyota Europe pour un programme WRC, je crois que Loeb aurait pu se retrouver au volant d’une Toyota au départ de ce Dakar !"