Les supporters belges de Liverpool sont bouillants : "Des frissons en pensant à la finale de samedi"
La DH est allée à la rencontre des supporters belges de Liverpool avant la finale de la Ligue des Champions face à Tottenham, samedi soir (21h).
- Publié le 30-05-2019 à 12h00
- Mis à jour le 31-05-2019 à 11h06
La DH est allée à la rencontre des supporters belges de Liverpool avant la finale de la Ligue des Champions face à Tottenham, samedi soir (21h).
Le café du parc d'Houdeng-Goegnies avait des airs d'Anfield, mercredi après-midi. Une vingtaine de passionnés des Reds s'y étaient donné rendez-vous pour préfacer la finale de Ligue des Champions de samedi entre Tottenham et Liverpool.
Parmi eux, Alain Fagnard, responsable de la section belge de la french branch des supporters de Liverpool (Liverpool France). "Nous comptons une trentaine de membres", explique ce passionné des Reds depuis le début des années 2000. "Chaque année, ça augmente et les résultats n'y sont pas étrangers. Avoir des places pour les matches n'est pas évident. La première année, on peut déjà s'estimer heureux si on parvient à avoir des places pour un match. Mais plus l'ancienneté augmente, plus on peut aller voir de matches."
Assidu, Alain, a eu la chance d'assister à une vingtaine de matches cette saison. Douze en Premier League et neuf en Ligue des Champions, dont quatre déplacements. Ce qui lui a permis d'entrer dans les conditions minimales pour l'octroi d'un ticket pour la finale. "Je suis le seul membre de notre groupe à avoir cette chance. Moi-même je n'y croyais pas quand j'ai reçu la confirmation de mon ticket. Je suis un miraculé."
Qui a déjà vécu un autre miracle il y a quelques semaines : le 4-0 face à Barcelone, synonyme de qualifications pour la Ligue des Champions. "Je l'ai vécu sur place... et j'y croyais à 100 % avant le match. Le douzième homme de Liverpool est capable de tout. C'est le match le plus fou que j'ai vécu dans un stade, avec celui face à Manchester City (victoire 4-3) la saison passée. J'étais sortir ans voix. Mais Barcelone, c'est encore un cran au-dessus. Comment imaginer mieux ? On s'embrassait avec des gens que je ne connaissais pas. Et la nuit suivante, impossible de dormir. Il y avait trop d'adrénaline. Je me suis juste assoupi dans le train pour le retour à l'aéroport. Heureusement, c'était le terminus (rires)."
Cette saison, le terminus de la C1 s'appelle le Wanda Metropolitano de Madrid. "Et rien qu'en pensant au match, j'ai des frissons", avoue Alain en nous montrant son bras. "Ne pas gagner serait une énorme déception. L'an dernier, j'étais à Kiev et je ne veux plus revivre cela. C'était une fameuse claque. Je me souviens que le lendemain, je n'étais pas sorti de l'appartement où je dormais."
Cette année, il compte bien profiter de Madrid lors d'un week-end mémorable. "En tant que supporter de Liverpool, je veux surtout qu'on ait quelque chose dans les mains. La Premier League, j'y ai cru, j'étais dans un pub autour du stade mais ça a été une déception. Mais si on gagne samedi, tout est oublié. Pour Klopp, ce serait mérité quand on voit la mentalité qu'il est capable d'inculquer à ses joueurs. La seule chose qui me fait peur, c'est le statut de favori. Liverpool est toujours plus fort quand il est outsider. Mais si ça tourne mal, on pourra toujours compter sur Origi pour inverser la situation (rires)."
Ce qui ferait de lui un véritable dieu à Anfield. "C'est déjà un demi-dieu avec ses buts face à Everton, Newcastle et Barcelone. Mais c'est clair que s'il est l'homme de la finale, il aura sa statue à côté de Bill Shankly", termine Alain Faignard dans un large sourire. Qu'il espère conserver samedi, jusqu'au bout de la nuit.