L'avis de l'expert: Amoura doit se faire violence, l’Union aussi
L'avis de l'expert est signé Stéphane Lecaillon.
- Publié le 15-04-2024 à 14h58
Il n’est pas le seul à avoir eu du mal, ce dimanche, mais dans son chef, cela dure depuis trop longtemps, maintenant : Mohammed Amoura n’est plus que l’ombre de l’attaquant dangereux qui faisait reculer toutes les défenses de Belgique entre septembre et février.
Déjà peu à son affaire avant la trêve internationale de mars, l’international algérien n’a pas retrouvé son niveau depuis lors, malgré une longue pause. La blessure au visage - et le masque de protection qu’il porte depuis lors - encourue en sélection n’arrange pas la situation, évidemment, mais ne peut justifier à elle seule cette baisse de niveau.
Les accélérations sont moins foudroyantes, les dribbles ne passent plus, le sens du placement à disparu, contrairement à ce qu’il se passait en phase classique. Amoura est dans une mauvaise passe ; à l’image de son équipe. Mais il ne peut pas se contenter des matchs traversés dans l’anonymat. Blessin l’a sorti à la 81e, mais aurait dû le faire vingt minutes plus tôt. Amoura doit se faire violence pour donner plus durant un tour final qui exige plus. Et toute son équipe, avec lui.