Michel Preud’homme n’était pas content de ses attaquants: "Il fallait faire de la magie…"
Michel Preud’homme n’était pas content de ses attaquants et n’a rien pu y faire.
- Publié le 01-09-2019 à 23h34
- Mis à jour le 01-09-2019 à 23h36
Michel Preud’homme n’était pas content de ses attaquants et n’a rien pu y faire. C’est avec beaucoup de calme que Michel Preud’homme s’est présenté en salle de presse dimanche après le match. La déception se lisait quand même dans le regard de l’entraîneur liégeois. "On a vu deux équipes qui avaient la même volonté : construire de l’arrière et presser haut", analysait-il. "Les deux équipes sont parvenues à le faire à tour de rôle. Mais il y a eu une grosse différence : Anderlecht a réussi à jouer juste une fois en zone offensive, nous jamais."
Le manque de justesse de son compartiment offensif n’a clairement pas plu à MPH dimanche. "On a eu plusieurs possibilités de bien exploiter une action mais il manquait toujours le geste juste. La bonne passe, le bon déplacement ou le bon tir. C’est dommage car on aurait pu marquer."
Le pouvoir de réaction de Michel Preud’homme était en plus réduit. Sur le banc, il avait surtout des solutions défensives. "Pour faire des changements offensifs, il fallait faire de la magie. J’ai sorti Renaud (Emond), qui était fatigué, et j’ai positionné Mehdi (Carcela) en pointe. Comme je l’avais déjà fait ici la saison passée. Il avait un rôle libre et j’ai ajouté des flancs frais en espérant qu’une action puisse se créer, mais ce n’est pas arrivé."
La dernière journée du mercato pourrait-elle finalement être utilisée par le Standard pour un dernier renfort ?
Michel Preud’homme esquisse un sourire : "Mes transferts, ce sont Vanheusden, Oulare, Avenatti et même Lestienne, qui était suspendu aujourd’hui. Carcela ? Je n’ai rien entendu et je pense donc qu’il va rester avec nous."
Puis MPH a félicité son confrère Simon Davies et est reparti vers le car des Liégeois. Toujours sans victoire au Parc Astrid avec le Standard, mais avec l’espoir de ne plus se retrouver aussi démuni offensivement après la trêve internationale.