Sébastien Pocognoli: "Pas tous concernés ? Il s’agit de notre avenir !"
Sébastien Pocognoli ne peut croire que des Standardmen ne se donnent pas à fond.
- Publié le 10-05-2019 à 12h02
- Mis à jour le 10-05-2019 à 12h03
Sébastien Pocognoli ne peut croire que des Standardmen ne se donnent pas à fond. Amorphes, peu impliqués, jamais dans la révolte. Voici comment on pouvait qualifier les Standardmen, dimanche dernier à Anderlecht où ils ont enregistré un troisième revers consécutif.
Depuis le Clasico, les supporters et observateurs se posent beaucoup de questions : les joueurs ont-ils encore envie de se surpasser ? Se sentent-ils encore tous concernés ? Le capitaine du groupe, Sébastien Pocognoli, n’ose imaginer le contraire.
"Je pense que tout le monde est concerné car on parle de notre avenir, de notre vie. Si on a envie de jouer à un bon niveau la saison prochaine, tout le monde doit être concerné. En gagnant à Anderlecht, on avait la possibilité de se rapprocher de la deuxième place ; il faut bien se le mettre en tête. Et cela permet de vivre des bonnes confrontations comme face à l’Ajax en début de saison et de prendre de l’expérience tout en faisant grandir le club."
Sébastien Pocognoli évoque également le style de joueurs que le Standard devra prochainement recruter. "Il faut des compétiteurs qui vont faire progresser le club et également progresser eux-mêmes dans leur carrière."
Une façon de dire que l’effectif actuel n’en compte pas suffisamment ? "Je ne dirais pas ça mais il faut tout le temps se remettre en question. Après une victoire, il ne s’agit pas de s’en satisfaire mais bien de remettre le couvert. Il n’est pas question de faire cinq bons matchs mais plutôt 15 et quand ça va moins bien, on doit se serrer les coudes et ne pas se laisser aspirer négativement."
Le latéral gauche espère donc que ses équipiers afficheront une autre mentalité ce vendredi soir face à Gand. "On a fait une bonne semaine, j’ai vu de l’intensité. Les signaux étaient positifs. On doit le montrer lors de l’examen et c’est demain."
Durant la semaine, une discussion a été amorcée au sein du vestiaire. "Après le match, il n’y avait pas grand-chose à dire. En semaine, on s’est dit les choses entre nous, que ce soit sur le terrain ou dans le vestiaire."
À Anderlecht, en montant à l’heure de jeu, Pocognoli a mis fin à une attente de plus de six mois (il n’avait plus joué depuis le 20 octobre). Aujourd’hui, Poco savoure ce retour à sa juste valeur. "Plus les jours passent et plus je me sens bien. Tout va plus vite que prévu et je profite de tous les jours pris à l’entraînement. Je veux répondre présent quand le coach a besoin de moi pour aider l’équipe."