Michel Preud’homme soulagé: "Heureusement, le ballon n’est pas mal tombé pour nous"
Preud’homme a changé son fusil d’épaule à l’extérieur. Et ça a payé.
- Publié le 10-03-2019 à 21h40
- Mis à jour le 10-03-2019 à 21h42
Preud’homme a changé son fusil d’épaule à l’extérieur. Et ça a payé. Michel Preud’homme était un coach heureux et soulagé après la victoire au Cercle.
Heureux d’une part parce que son équipe l’a emporté pour s’assurer une place dans le top 6. "L’objectif était de prendre les trois points pour se qualifier mathématiquement pour les PO1. Chapeau au groupe."
D’autre part, car son plan de jeu a fonctionné et a permis au Standard d’engranger son premier succès à l’extérieur depuis fin décembre. "On a fait un match sérieux avec une bonne organisation, qui était un peu différente de la manière dont on joue habituellement."
Le Standard avait en effet décidé de laisser le jeu à son hôte du jour, mettant du même coup de côté sa philosophie. "Cela a assez bien fonctionné en première mi-temps avec cette avance de deux buts. Un peu moins en seconde, même si on n’a pas donné de véritable occasion au Cercle", observait le coach liégeois.
Jusqu’à ce but, tombé "sur une erreur défensive évitable qui a véritablement remis le Cercle dans le match". Car, jusque-là, les visités ne s’étaient pas montrés dangereux. Ce que ne manquait pas de souligner Laurent Guyot, le coach brugeois. "On a affronté une équipe mature, avec des joueurs de qualité respectant un plan de jeu pour prendre les points qui leur manquaient."
Il s’en est pourtant fallu de peu pour que le Standard perde de nouveau des plumes hors de Sclessin. C’est pourquoi MPH se montrait également soulagé. "On a souffert dans les derniers instants de la rencontre. Heureusement, le ballon n’est pas mal tombé pour nous."
À 90 minutes de la fin de la phase classique, le Standard est donc certain de son sort. Avec quel rôle dans les playoffs 1 ? "Je ne sais pas. Nous allons prendre chaque match comme il viendra. Le plus important est de continuer à grandir", tempérait Michel Preud’homme.