Le Standard n'a pas cherché d'excuse à la défaite contre Genk
Dominé par Genk, le Standard n’a pas lutté à armes égales à la Luminus Arena.
- Publié le 10-02-2019 à 12h19
- Mis à jour le 10-02-2019 à 13h52
Dominé par Genk, le Standard n’a pas lutté à armes égales à la Luminus Arena.
"Je suis malade", lance Razvan Marin en passant devant les journalistes avant d’aller s’engouffrer bien au chaud dans le car de l’équipe. Comme le Roumain, Gojko Cimirot n’était pas non plus dans son assiette vendredi soir. Loin d’être idéal donc pour se déplacer dans l’antre de la meilleure équipe du Royaume, qui n’a pratiquement rien laissé à son adversaire. Sans les deux moteurs de l’équipe, le jeu liégeois a toussé.
D’autant que les absences d’Orlando Sa (mollet) et de Renaud Emond (ischio-jambiers), venues s’ajouter à celle de longue date d’Obbi Oularé (tibia), n’ont pas aidé et voilà Michel Preud’homme obligé de bricoler une ligne d’attaque sans avant-centre de formation.
Malgré des circonstances peu favorables, les Liégeois n’ont pas cherché d’excuse à cette défaite, la première en neuf rencontres depuis le 3-0 reçu à Bruges début décembre. Le coach principautaire reconnaissait d’ailleurs le premier la supériorité des Limbourgeois. "Leur victoire est méritée à 100 %."
Absence d’énergie
Comme son entraîneur, Paul-José Mpoku ne se cachait pas derrière les deux premières raisons évoquées. Le capitaine du navire rouche en ajoutait même une troisième : le manque de niaque. "Je ne sais pas à quoi c’est dû, mais on n’avait pas de grinta, pas d’énergie pour leur faire mal et ça a rendu les choses encore plus difficiles."
Pour les Liégeois, rien n’est mal fait dans la course aux playoffs 1, d’autant que même avec un effectif amputé de nombreux éléments, il s’en est fallu de peu pour qu’ils arrachent un point dans le Limbourg. Et Polo de conclure que ce type de performance ne doit pas se répéter. "À nous de faire en sorte que ça n’arrive pas tout le temps pour s’assurer une place dans le Top 6."