Le Standard, entre horreur et mauvaise comédie
Un commentaire de Kevin Sauvage.
- Publié le 02-11-2018 à 13h36
Un commentaire de Kevin Sauvage.
En ce jour de Toussaint, difficile de trouver le genre cinématographique qui collerait à la perfection à la prestation des hommes de Michel Preud’homme.
À cheval entre la comédie de mauvais goût et le film d’horreur sanglant comme les nombreuses pertes de balle rouches ou encore les courants d’air laissés sur les flancs, notre cœur balançait jeudi soir. Indigne, ce Standard-là était tout simplement indigne de son rang, de son statut ou encore des valeurs qu’il véhicule en cette année de 120e anniversaire de l’institution qu’il représente. "Passion, fierté, ferveur".
Les Liégeois semblaient les avoir oubliées sur le parking de l’Académie Robert Louis-Dreyfus mercredi, en partant au vert. Le problème qui se pose pour Preud’homme, c’est que cela n’est désormais plus un fait isolé. Il est d’autant plus perceptible à l’extérieur où le Standard est de plus en plus incapable de s’exporter correctement. Depuis le début de la saison, en championnat, les Liégeois ne l’ont emporté que deux fois en sept rencontres.
"Nous n’aurons pas toujours notre stade plein à craquer derrière nous à chaque match", avait précisé Michel Preud’homme au lendemain de la plantureuse victoire contre le Club de Bruges. Le mentor des Rouches ne croyait sans doute pas aussi bien dire…