Michel Preud'homme veut positiver après le match nul: "Nous avons fait 90 % du travail"
Preud’homme positive malgré les deux points de perdu au Freethiel.
- Publié le 04-08-2018 à 10h36
- Mis à jour le 04-08-2018 à 10h41
Preud’homme positive malgré les deux points de perdu au Freethiel. Michel Preud’homme a, comme tout le monde, vu un Standard dominant qui aurait dû prendre les trois points à Waasland-Beveren. Malheureusement pour ses couleurs, le ballon n’est jamais rentré. L’entraîneur liégeois était cependant très positif et encourageait ses joueurs à continuer sur cette voie.
"L’analyse du match est assez facile, ce n’est pas toujours le cas : ce vendredi au Freethiel nous avons fait 90 % du travail, la seule chose que nous n’avons pas su faire c’est concrétiser nos occasions, qu’elles soient petites, moyennes ou grosses. Quand vous faites une première mi-temps de ce calibre, vous devez mener au score. En deuxième période, même si Waasland-Beveren a été plus dangereux en contre-attaque, enfin ils ont eu une seule occasion via Ampomah, nous avons aussi eu les meilleures possibilités, si pas la meilleure. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs aujourd’hui, surtout après une telle suprématie en déplacement. Ils ont fait absolument ce que nous leur avions demandé. Nous avons été créatifs, que ce soit dans le jeu ou sur les coups de pied arrêtés, mais malheureusement pour nous il y avait toujours un pied ou Davy Roef qui était sur notre chemin. Il a sauvé ce qui pouvait être sauvé. Je suis déçu des trois que nous n’avons pas pris, mais pas de mes joueurs."
"On ne comprend pas…"
Les joueurs avaient du mal à accepter l’exclusion de Mehdi Carcela, Michel Preud’homme, lui, gardait le silence.
Si elle n’en constitue pas un tournant, l’exclusion de Mehdi Carcela aura tout de même été le fait marquant de cette rencontre. Monté au jeu après l’heure de jeu, Carcela a fait du Carcela. Le Marocain a pris ses responsabilités et a désorganisé le bloc waaslandiens par deux accélérations. Survient ensuite cette faute sur Bojlevic qui le contraint à regagner les vestiaires prématurément et ce, après avoir été la victime de plusieurs coups adverses. À l’issue du match, le débat faisait rage quant à la gravité de la sanction (la 3e rouge directe de sa carrière au Standard).
Michel Preud’homme : "Je vous laisse seul juge, je ne me prononcerai pas. Il y a assez de personnes qui vont commenter cette action."
Yannick Ferrera : "De mon banc, je vois qu’il casse une action donc pour moi c’est jaune. Maintenant, s’il lui met un shoot , alors c’est rouge."
Paul José Mpoku : "On ne comprend pas. Pour nous c’est jaune, il casse l’action et il est expulsé. Le pire c’est que quelques minutes plus tard il y a la même faute sur moi et là le joueur prend juste un carton jaune. C’est incompréhensible."
Christian Luyindama : "Qui suis-je pour juger ? Je suis un joueur comme lui. Je ne vois pas bien la phase, donc je ne sais pas si c’est rouge ou pas. Dans le vestiaire, Mehdi nous a dit qu’il n’avait rien fait."
Razvan Marin : "Je pense que ce n’est pas mérité. Je suis proche de l’action, à cinq mètres de lui. Tout le monde sait que Mehdi ne veut pas faire du mal à son adversaire mais bien casser l’action. Le VAR a confirmé la sanction donc je suppose que c’est correct mais j’espérais qu’il annule cette décision. Mehdi était évidemment déçu, il est très bien rentré dans la rencontre. Il va manquer le prochain match alors qu’il a besoin de minutes pour retrouver son meilleur niveau bien qu’il ait prouvé qu’il n’en est vraiment pas loin du tout. Balle au pied, il est le meilleur en Belgique."