L'année 2017 du Standard : Une année à oublier au plus vite
En 2017, le Standard a connu trois T1, raté les PO1 et pris 40 % des points.
- Publié le 29-12-2017 à 12h11
- Mis à jour le 29-12-2017 à 12h12
En 2017, le Standard a connu trois T1, raté les PO1 et pris 40 % des points.
2017 pour le Standard, c’est assurément annus horribilis. Après une année 2016 en dents de scie tout de même ponctuée par une victoire en Coupe de Belgique atténuant un rien l’échec de l’accession aux PO1, le Standard a réussi à faire pire un an plus tard.
1. Le moment clé de 2017 : la perte des PO1
La saison dernière, comme cette saison, le Standard a couru après les PO1 durant toute la phase classique pour finalement échouer au soir de la 28e journée. Ce dimanche 26 février 2017, face au Malines d’un certain Yannick Ferrera remercié quelques mois plus tôt, le Standard est contraint au partage 2-2. Les PO1 s’éloignent définitivement et c’est une seconde participation aux PO2 qui s’offre aux Liégeois. Il s’agira là du tournant prédominant de la saison des Rouches qui, avant cela, en a comporté plus d’un comme le départ d’Adrien Trebel à Anderlecht, le transfert avorté d’Ishak Belfodil à Everton ou encore le départ d’Aleksandar Jankovic durant les PO2.
2. Le point positif : les retours de Polo et Poco
Cela a été extrêmement difficile de pointer du positif à Sclessin cette année. Les retours de deux enfants de la maison, Paul-José Mpoku et Sébastien Pocognoli, devenus respectivement vice-capitaine et capitaine, en constituent tout de même un. L’été dernier, la direction a opté pour le retour de la mentalité Standard dans le vestiaire avec ses deux anciens. Jusqu’à présent, cela n’a pas encore eu l’effet escompté…
3. Le point négatif : le bilan comptable
Avec 48 points pris sur 120 possibles en 2017 (soit 40 % des points, 10 % de moins qu’en 2016), le Standard présente un bilan digne d’une équipe qui lutte pour le maintien. Cette saison, les hommes de Sa Pinto présentent un bilan catastrophique de 26 sur 63 accusant un retard de 27 unités sur le leader brugeois, 16 sur le rival éternel carolo et, heureusement pour eux, seulement trois sur le sixième, Saint-Trond.
4. L’homme de l’année : Christian Luyindama
Arrivé pour des clopinettes l’hiver dernier en provenance du TP Mazembe, Christian Luyindama s’est fait une place de choix dans l’équipe de base du Standard. Pourtant, à l’arrivée des trois Congolais la saison dernière (Bokadi, Bolingi et Luyindama), ce n’est pas sur lui que le club fondait le plus d’espoirs. Pourtant, à force de travail et de persévérance, Luyindama s’est révélé cette saison au cœur de la défense après avoir rendu de fiers services, la saison dernière, dans l’entrejeu.
5. La déception de l’année : Alexander Scholz
Si Christian Luyindama a gagné ses galons de titulaire, il le doit à ses efforts mais aussi à la baisse de régime flagrante d’Alexander Scholz. Considéré, à juste titre, comme un des meilleurs défenseurs centraux du championnat depuis son arrivée en janvier 2015, Scholz a perdu de sa superbe au fil de l’année 2017 qu’il a débutée en tant que capitaine. Un statut qu’il a perdu en début de saison au même titre que celui de titulaire. Aujourd’hui, le Danois rend service en fin de match, souvent comme médian défensif, et réfléchit à son avenir.
6. Le souhait pour 2018 : les PO1
L’été dernier, les dirigeants avaient qualifié cette saison comme étant celle de la stabilité et de la mentalité retrouvée à Sclessin. C’est pourquoi, jusqu’à présent, la direction a toujours soutenu son saff en dépit des mauvais résultats. Malgré un bilan plus qu’alarmant, le Standard, actuellement 9e, n’est qu’à trois longueurs du top 6. Après deux saisons de purgatoire en PO2, l’accession aux PO1 est devenue un must, une nécessité pour tout un club et ses supporters.