Sélim Amallah: "Après une grosse victoire, on prend trop les choses à la légère"
Blessé depuis le match face au Cercle le 3 novembre dernier, Amallah a repris avec le groupe.
- Publié le 07-01-2019 à 17h46
- Mis à jour le 07-01-2019 à 17h47
Blessé depuis le match face au Cercle le 3 novembre dernier, Amallah a repris avec le groupe.
Suite à une déchirure à l’ischio, Sélim Amallah commence à trouver le temps long sur le bord du terrain. Il a toutefois eu la chance de pouvoir participer au stage en Espagne même s'il n’est pas encore totalement fit. “Je ne suis pas encore prêt, je ressens une toute petite gêne. Après ce n’est qu’une question de temps, il faut attendre que la cicatrice se referme... Je ne fais pas tous les exercices avec l’équipe car cette cicatrice n’est justement pas encore assez ferme.”
Lundi, le milieu offensif a tout de même pris part à un démarquage avec ses équipiers. “J’ai joué avec le frein à main lors de ce petit match. J’ai eu plusieurs possibilités de tirs du gauche mais j’ai pas osé tenter ma chance. Quand on est deux mois à l'arrêt comme ça, ça peut vite nous retomber dessus.” Le jeune joueur de 22 ans espère tout de même revenir sur les terrains face à Ostende le 20 janvier prochain. “J’espère vraiment mais ça dépendra de la cicatrice, si elle ne fait pas de ses manières.”
Auteur du but du maintien la saison dernière face à Waasland, Amallah espère bien être toujours aussi important. “Nous avons vraiment un bon groupe donc il y a moyen. Pour ma part, après deux mois d’arrêt, c’est sûr que j’ai les crocs! Quand tu fais de ta passion ton métier, tu veux toujours toucher du ballon. C’est pour ça que je veux revenir le plus vite possible pour aider l’équipe et jouer mon football.”
Pour les neuf finales qui se profilent, Sélim Amallah reste confiant. "Il y a eu des hauts et des bas. On a joué et gagné contre des grandes équipes mais c'est peut-être ça notre problème aussi. Dès qu'on gagne un gros match, le match d'après on le prend à la légère. C'est vrai qu'à l'extérieur on a du mal mais au second tour ça va aller. Maintenant à nous de nous poser les bonnes questions et de jouer comme on peut le faire tout le temps, pas uniquement lorsque l'on se prend un but. On sait jouer au foot, on a l'équipe pour bien jouer au foot. Le fait de perdre 8 fois avec un seul but d'écart, ça nous casse la tête je ne vais pas le cacher."
Depuis l'arrivée de Bernd Storck, le milieu offensif remarque un changement de coaching. "J'aimais beaucoup Franck Defays, j'avais une très bonne relation avec lui. Maintenant avec Bernd Storck ce n'est pas la même relation même si on parle beaucoup. Ce sont deux hommes différents je vais dire. La manière de travailler est très différente mais ça me convient bien!"
Bernd Storck est le cinquième entraîneur que Sélim Amallah connaît depuis qu'il est à Mouscron (Janevski, De Boeck, Rednic, Defays et Storck).