La première défaite "belge" du Club Bruges: "L'épisode Diagne est oublié, il n'y a pas de dissensions dans le groupe"
Un renvoi provisoire des joueurs au vestiaire pour jet de projectile en direction d'un juge de touche, neuf cartes jaunes, de très nombreuses interruptions du jeu, trois buts mais surtout la première défaite "belge" de la saison du Club Bruges: l'affrontement entre l'Antwerp et le leader n'a pas généré le sommet attendu.
- Publié le 11-11-2019 à 08h07
- Mis à jour le 11-11-2019 à 08h08
Un renvoi provisoire des joueurs au vestiaire pour jet de projectile en direction d'un juge de touche, neuf cartes jaunes, de très nombreuses interruptions du jeu, trois buts mais surtout la première défaite "belge" de la saison du Club Bruges: l'affrontement entre l'Antwerp et le leader n'a pas généré le sommet attendu.
Dans quelle mesure le Club a-t-il accusé les séquelles physiques et morales du match de Paris et peut-être aussi les incidences de l'"incident Diagne"? "Le nombre de matches n'est pas une excuse disait Philippe Clement. On veut toujours jouer en Champions League".
Face à un Antwerp supérieurement organisé, plus agressif que lui en seconde période et surtout dominateur sur les deuxièmes ballons, le Club Bruges n'est pas parvenu à reprendre, après le repos, l'ascendant qu'il s'était ménagé en première mi-temps. Il n'est plus parvenu à jouer vers l'avant, même s'il s'est encore créé de belles occasions de marquer. Sa réplique a manqué de liant, de cohésion, de force de pénétration. Après le repos, Kossounou s'est fait "manger" par la vélocité de Lamkel Ze.
Bruges avait pourtant réussi le plus difficile, en ouvrant le score sur une action digne de lui: une ouverture de Vormer à Tau et un centre de ce dernier converti par Schrijvers (0-1).
L'Antwerp travaillait la contre-attaque. Assez frileusement avant le repos, même si des envois de Myoshi et de Mbokani notamment avaient frôlé le but.
L'équipe locale se libéra à la reprise. Kossounou commit un penalty sur Mbokani que "Dieu" convertit (1-1) puis Lamkel Ze déborda Kossounou, provoquant un cafouillage fatal des défenseurs du Club (2-1).
Bruges n'a pas su reprendre les rênes du match en raison d'un gros gâchis dans ses transmissions de ballon. La trêve va-t-elle lui faire du bien? "Ce n'est pas une période très plaisante pour un coach disait encore Philippe Clement: on n'a plus le contrôle permanent sur un certain nombre de joueurs".
Simon Mignolet prêchait le calme: "L'épisode Diagne est oublié. Il n'y a pas de dissensions dans le groupe. Perdre à l'Antwerp n'est pas honteux".
Les Anversois n'ont, eux, pas du tout donné l'impression qu'ils voulaient se séparer de Laszlo Bölöni.