Le Club Bruges, le vrai dauphin du Racing Genk
Bruges a enfin rejoué un match digne de ses meilleures prestations de la saison.
- Publié le 24-12-2018 à 09h06
- Mis à jour le 24-12-2018 à 10h46
Bruges a enfin rejoué un match digne de ses meilleures prestations de la saison. Bonnets de Noël illuminés sur la tête, les Brugeois ont d’autant mieux savouré leur plus large victoire de la saison qu’ils ont senti qu’ils s’étaient réconciliés avec leurs supporters. Ceux-ci ont d’ailleurs esquissé une ola en seconde période, tant ils goûtaient le spectacle que leur offraient leurs favoris.
Contre un Antwerp dominé dans tous les secteurs de jeu, le Club Bruges a maîtrisé son sujet. Il a renoué avec un football résolument offensif, incisif, varié et enfin rémunérateur. Il a encaissé un but mais en a inscrit cinq. Le score n’est pas exagéré. Laszlo Bölöni l’admettait avec sportivité : "Le match était joué après quinze ou vingt minutes. Bruges s’est imposé sans souffrir. Nous ne l’avons jamais mis en difficulté. Le Club a parfaitement exploité son expérience internationale."
Ivan Leko a goûté , lui aussi, la probante prestation collective de son équipe. "On a offert par moments une démonstration. Ce match recèle pour moi la même saveur que notre victoire à Monaco, que notre partage à Dortmund et que notre succès contre le Standard."
En réintégrant Schrijvers, un intermittent du spectacle extrêmement rémunérateur - en inscrivant un superbe huitième but, Siebe est devenu le meilleur buteur brugeois devant Wesley -, Ivan Leko avait réinstallé un second attaquant.
L’option s’est révélée payante.
Bruges n’a accusé aucune faille dans son jeu d’attaque. Il a relancé ses habituels points forts alors que les absences de Denswil et de Vormer le privaient de deux vrais titulaires. Vanaken a brillé dans le jeu et dans ses derniers services, Dennis s’est rappelé au bon souvenir de ses laudateurs du tout début de la saison dernière, Mata a bien arpenté son flanc, lui aussi, Wesley a réussi son match. Les cinq buts du Club sont tous de conception différente mais ils reflètent bien la variété des actions offensives d’une formation qui a su se rendre irrésistible.
Le Club a remis les pendules à l’heure. Il est redevenu le vrai dauphin de Genk après avoir mouché son contestataire jusqu’alors le plus méritant.