Dorian Dessoleil, le guerrier du Sporting Charleroi : "Je me devais de faire un gros match"
Le capitaine des Zèbres a été solide au centre de la défense.
- Publié le 30-09-2019 à 17h04
Le capitaine des Zèbres a été solide au centre de la défense.
Ce dimanche soir, à Sclessin, le bloc du Sporting Charleroi aura tenu presque jusqu’au bout. Un seul but de Paul-José Mpoku a terni la solide prestation des hommes de Karim Belhocine. Si Ryota Morioka pouvait être considéré comme l’homme de ce match, lui qui a été omniprésent et buteur juste avant le repos, Dorian Dessoleil a réalisé une grosse prestation au centre de la défense zébrée.
Opposé à Avenatti, le capitaine carolo a remporté neuf duels sur onze dont cinq contre le grand Uruguayen. Il a aussi été l’auteur de douze interceptions durant la rencontre qui ont fait du bien au bloc de Charleroi. « Je me devais de faire un gros match car nous savions que le Standard avait de très bons joueurs offensifs capables de faire la différence à tous moments », explique Dessoleil. « Mais même si je fais une belle prestation, je suis quand même triste du résultat final. »
Pour le Belge, les Zèbres auraient clairement pu revendiquer la victoire grâce à une tactique bien appliquée sur le terrain. « Le coach avait demandé de faire un bloc moyen au milieu de terrain en essayant de faire mal en contre avec notre vitesse», analyse Dorian Dessoleil. « C’est ce qu’on a exploité même si nous n’avons pas réussi à mettre un deuxième but. Nous avons été solidaires défensivement et avons mis en place un très bon bloc défensif. Nous n’avons simplement pas réussi à tuer le match malgré les occasions que nous avons eues. Nous aurions dû mieux exploiter plusieurs contre-attaques mais il ne faut pas en vouloir pour autant à notre bloc offensif. Du côté liégeois, il ne leur a suffi que d’un coup-franc pour accrocher un point… Il faut retenir le positif : nous avons été solides dans les duels mais nous avons aussi proposé du football même s’ils n’ont pas arrêté de répéter dans la presse durant la semaine que nous étions des rugbymen…"
Après ce choc, un autre gros morceau attend Charleroi dès vendredi : le Sporting d’Anderlecht. « Nous savons que nous sommes capables du meilleur comme du pire... », explique Dessoleil. « A nous de proposer le meilleur contre Anderlecht. Nous devons continuer sur notre lancée et arriver à être constants. Notre groupe est assez jeune et nous devons gagner en maturité. Nous ne travaillons avec le nouveau staff que depuis quelques mois et cette constance va arriver avec le temps. »