Retour sur le dernier Charleroi-Westerlo: quand le Felice Time avait encore frappé
Lors de la quatrième journée des PO2, le Sporting accueille Westerlo.
- Publié le 14-04-2019 à 10h36
Lors de la quatrième journée des PO2, le Sporting accueille Westerlo.
Ce dimanche, face à Eupen, les Carolos se sont sortis du piège germanophone grâce à une réalisation de Jérémy Perbet dans les arrêts de jeu de la partie (0-1). Un but tardif qui rappelle le "Felice Time" de la saison 2016-2017 : durant cette campagne, les Carolos avaient inscrit pas moins de 14 buts en fin de rencontre, s'offrant grâce à cela 18 points.
Ce dimanche, dans le cadre de la quatrième journée des playoffs 2, Charleroi reçoit Westerlo, pensionnaire de D1B. Un adversaire qu'il avait rencontré lors de cette fameuse saison 2016-2017 et qu'il avait battu...dans ce fameux "Felice Time".
Cette rencontre du 11 février 2017, sept joueurs actuels du noyau de Mazzù l'avaient connue : Penneteau, Marinos, Martos, Dessoleil, Boulenger (reversé depuis lors dans le noyau B) et Diandy avaient été titularisés par le tacticien carolo alors qu'Hendrickx avait pris place sur le banc.
Comme cela a souvent été le cas cette saison (29 fois en 35 rencontres, toutes compétitions confondues), Charleroi avait encaissé ce soir de la 26e journée de la phase classique. En course pour une qualification en PO1, les Zèbres s'étaient fait avoir trop facilement juste avant la mi-temps et avaient dû s'incliner devant Elton Acolatse (aujourd'hui à Saint-Trond).
Comme cela a aussi souvent été le cas sous l'ère Mazzù, le coach carolo a réussi à renverser la vapeur via des changements gagnants avec la montée de Clinton Mata tout d'abord. L'actuel joueur du Club Bruges, monté au jeu à la place d'un Marinos blessé, servait parfaitement Marcq qui remettait les deux équipes à égalité.
Les Campinois, qui se battaient alors pour leur maintien et qui étaient entraînés par Jacky Mathijssen, allaient finir par plier dans le "Felice Time" après un but à la 87e minute de Benavente, monté au jeu peu de temps auparavant. Le Péruvien finissait sa célébration dans les bras de son entraîneur, lui qui avait connu une saison difficile avec seulement deux buts inscrits et un assist réalisé durant la phase classique.
Cette victoire à l'arrachée allait valoir son pesant d'or en fin de saison. Au bout d'une phase classique clôturée par trois matches nuls et une victoire, le Sporting Charleroi allait décrocher sa qualification dans le Top 6 pour...un petit point (une unité d'avance sur Malines et Genk, respectivement sixième et septième). En bas de classement, ces points perdus en fin de rencontre allaient faire mal à Westerlo qui allait descendre en D1B pour...un petit point de retard sur Mouscron.
Si les Zèbres n'allaient finalement pas réussir à se qualifier pour l'Europe cette saison-là avec une cinquième place en PO1, ils avaient réussi à montrer l'état d'esprit qui régnait au sein du vestiaire carolo avec ces nombreux buts inscrits en fin de rencontre : "Les joueurs vont jusqu'au bout des choses et croient en eux, ils ne doutent pas", avait raconté à la presse le coach Mazzù pour expliquer le "Felice Time".
Dimanche soir à Eupen, l'équipe zébrée avait ressorti son bleu de travail pour accrocher sa première victoire en PO2 dans ce "Felice Time" grâce à Jérémy Perbet qui avait débuté la rencontre sur le banc. Encore un beau coup et un énième changement gagnant de Felice Mazzù...