La Française Juliette Vidal a découvert l’ambiance du Lotto Park avec le RSCA Women : “Mais je connaissais la chanson du Grand Jojo”
La Française de 25 ans a pris le pouvoir au milieu de terrain du RSCA Women.
- Publié le 25-03-2024 à 09h04
Arrivée l’été passé pour renforcer le RSCA Women, Juliette Vidal est devenue l’une des joueuses cadres de l’effectif de Dave Mattheus. Samedi, elle a, comme tout le reste du groupe, participé à l’Histoire du club avec ce record d’affluence battu (2613 personnes pour la Super League). Mais pour elle, ce n’était pas une première.
”Aux USA avec le championnat universitaire, j’ai déjà joué devant plus de monde mais c’était totalement différent, raconte la pétillante native de Lille qui a joué de l’autre côté de l’Atlantique de 2017 à 2021 (Lander University Bearcats et High Point University). C’était une ambiance plus jeune. Samedi à Anderlecht, il y avait tous les âges. C’est encore mieux en fait. On a réussi à ramener des gens d’un peu partout. C’est un extra-boost pour la motivation. On avait déjà à cœur de bien commencer les playoffs mais là, ça nous aide encore plus.”
Le Lotto Park, c’était la 2e fois cette saison pour les Anderlechtoises et donc aussi pour l’ancienne joueuse de Saint-Etienne. Elle a donc découvert tout l’univers de l’enceinte bruxelloise et sa chanson mythique aussi du Grand Jojo “Anderlecht Champion”. “Je connaissais, rigole Juliette, ancienne internationale espoir française qui a disputé l’Euro féminin U17 en 2016. J'ai joué un an avec Kassie Missipo à Bâle en Suisse et quand elle a appris que je venais à Anderlecht, elle m’a envoyé la chanson ! Elle a bien résonné durant mes nuits. Par contre, le Lotto Park, c’est le plus grand stade dans lequel j’ai joué. C’était une super ambiance avec des supporters aussi proches de nous.”
Élément régulier en Super League, la milieu de terrain, qui peut aussi dépanner en défense centrale, a rapidement fait son trou dans l’effectif des championnes de Belgique. Surtout elle a une expérience intéressante pour les playoffs. “J’ai déjà été championne trois fois aux USA avec le championnat universitaire, confie celle qui manie parfaitement l’anglais et qui comprend l’allemand. J’ai un bon pressentiment pour cette saison. Le travail qu’on réalise tous les jours est exceptionnel. Les infrastructures sont super et les coachs font du bon travail.”