Ivan Santini s'attend à un accueil peu chaleureux au Standard: "Peur à Liège ? J’irais même en Irak !"
Ivan Santini est prêt pour son retour à Sclessin. “Cela ne me dérange pas s’ils me sifflent.”
- Publié le 01-02-2019 à 18h28
- Mis à jour le 01-02-2019 à 19h07
Ivan Santini est prêt pour son retour à Sclessin. “Cela ne me dérange pas s’ils me sifflent."
Anderlecht n’a pas réussi à le vendre et n’a pas acheté de numéro 9 : Ivan Santini sera donc du voyage au Standard, son ex-club, même s’il n’est pas sûr d’être dans l’équipe.
Ivan, à quel accueil vous attendez-vous ?
“Je ne crois pas qu’il sera chaleureux. Toutefois, je garde de bons souvenirs de ces deux saisons passées à Liège. Mon premier enfant y est né, on a gagné la Coupe, en battant le Club Bruges à la dernière minute… Ce retour au stade, où les fans nous attendaient, était inoubliable. Mais je ferai tout pour battre le Standard, ce dimanche.”
Le public sera peut-être clément avec vous : vous n’avez jamais dit du mal du Standard et vous êtes passé via Caen pour aller à Anderlecht.
“Et le Standard ne m’a jamais demandé de revenir. Mais même s’ils sifflent, cela ne me dérange pas. J’aime une bonne ambiance. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent."
Vous n’avez pas peur de revenir à Liège ?
“Jamais ! Moi, j’irais même en Irak. Je n’ai tué personne. Souvent, ma femme et moi envisageons de passer une journée à Liège quand j’ai un jour de congé. J’y ai encore des amis. Finalement, on fait autre chose. Le jour où j’irai en ville, je ne mettrai évidemment pas de maillot d’Anderlecht pour ne pas provoquer les gens.”
Didillon, lui, sera visé après son dérapage à La Tribune.
“Si j’ai bien compris, il a juste dit son mot belge favori… Il ne visait pas le Standard. On n’en parle même pas dans le vestiaire. Si on veut trouver quelque chose pour augmenter la tension, on trouve facilement.”
Avez-vous encore des amis parmi les joueurs ?
“Kosanovic est évidemment un ami, on se soutient et on n’est pas jaloux l’un de l’autre. J’étais aussi proche de Van Damme et Scholz, mais nos chemins se sont séparés. Et le kiné, des dirigeants… Pas de problème !”
Allez-vous célébrer votre but si vous marquez ?
“Cela dépend… Je ne comptais pas célébrer au match aller, mais je ne savais pas contrôler mes émotions.”
Bonne nouvelle pour vous : Luyindama, monstrueux ces dernières semaines, n’est plus là.
“Je m’en fiche, my man… Ils peuvent jouer avec n’importe qui. J’aime jouer contre de bons défenseurs. Je me surpasse contre eux. J’aime ce genre de défis.”
Vous êtes d’accord de dire que le Standard est favori ?
“Bien sûr. À domicile, le Standard est favori contre chaque équipe. Je le sais, parce que j’y ai joué. Mais je vous assure qu’on va se battre comme de vrais hommes.”