Didillon: "On n’arrête pas de donner des cadeaux"
La défense a encore énervé le coach, Didillon ne se sent coupable que pour le 4e .
- Publié le 26-11-2018 à 10h25
- Mis à jour le 26-11-2018 à 11h29
La défense a encore énervé le coach, Didillon ne se sent coupable que pour le 4e . Dans les couloirs du Stayen, Karim Belhocine tentait de cacher sa frustration. L’adjoint de Vanhaezebrouck est chargé de préparer les phases arrêtées, défensives et offensives. Le 2-2, encaissé sur un coup de coin, devait clairement lui rester en travers de la gorge.
"On avait vu ce corner pendant la semaine en plus", pestait Pieter Gerkens. "On avait passé des heures à travailler les phases arrêtées car on savait que c’était un gros point fort de Saint-Trond…"
Cette égalisation a fait mal aux Anderlechtois. Elle a fait imploser la belle dynamique qui s’était installée dans le onze après vingt premières minutes compliquées. "Quand tu mènes 1-2, tu ne dois plus lâcher la victoire. C’est frustrant", reconnaît Gerkens.
Comme souvent, le Sporting a encaissé coup sur coup. Il n’y a eu que quatre minutes entre les deux buts des Japonais de Saint-Trond, le 2-2 et le 3-2.
"Encore et toujours les mêmes erreurs", râlait Thomas Didillon. "Le 4e but est pour ma pomme. Le 3e ? Non, Bornauw dévie le tir et ça m’emmerde. Je ne pouvais pas plus serrer mon premier poteau. On n’arrête pas de donner des cadeaux."
Hein Vanhaezebrouck va, comme à son habitude, débriefer ces buts encaissés en début de semaine. L’analyse risque de faire mal. "On se tire à nouveau une balle dans le pied avec trois erreurs individuelles. Ce ne sont jamais des fautes collectives. Et c’est chaque fois quelqu’un d’autre qui les commet. Si c’était toujours le même, ce serait facile pour moi. Mais maintenant, même Didillon était fautif, alors qu’il a toujours été rassurant jusqu’à présent. Quand on se prend quatre buts, il faut en marquer cinq pour gagner. C’est impossible. Et pourtant, je les avais avertis. J’avais montré des images de la façon dont Saint-Trond marque ses buts sur phases arrêtées. Mais on ne parvient pas à être concentrés pendant les 90 minutes. Et les autres ne corrigent pas. Quelle douche froide."