Vanhaezebrouck peste après les buts encaissés: "Où étaient mes leaders ?"
Vanhaezebrouck a mal pris les deux buts encaissés ; ses joueurs le comprennent
- Publié le 22-10-2018 à 08h28
- Mis à jour le 22-10-2018 à 11h24
Vanhaezebrouck a mal pris les deux buts encaissés ; ses joueurs le comprennent "Je suis un râleur", souriait Hein Vanhaezebrouck.
Il était donc plus mécontent des deux buts encaissés que content des quatre buts marqués. "Le premier but du Cercle ? De la nonchalance. On n’a pas bien défendu. Le second but ? Un cadeau… On a remis l’adversaire dans le match au lieu de tuer le match. Qu’est-ce qu’on était faible défensivement à cette période du match ! Et ce n’est pas la première fois. La saison passée, cela nous est arrivé aussi. Et cette grosse occasion en fin de match, c’était encore plus préoccupant que le reste… Il faut vraiment que cela disparaisse de notre jeu. On ne peut pas se permettre de donner de tels cadeaux."
Vanhaezebrouck pointait à nouveau ses leaders du doigt. "C’est à mes joueurs importants de pousser le groupe. C’est à eux de corriger leurs collègues. Ce n’est pas seulement le coach qui doit le faire. Ils doivent être plus exigeants les uns pour les autres. Même quand tu fais une erreur comme sur le second but. Après cela, tu dois encore prendre tes responsabilités envers les autres. C’est un point de travail, et ils le savent. Cela va venir, mais ça traîne…"
Le fautif sur le second but était Trebel. Donc, c’était à nouveau lui que Vanhaezebrouck visait : "Il n’y a pas que Trebel. Didillon et Kums sont aussi des leaders. Mais je dois dire que Kums était très bon. Il n’a pas raté une passe, et il était omniprésent. Et Trebel était aussi bien dans le match, hormis sur ce 4-2. Mais ils doivent donc plus coacher !"
Deux des trois leaders sont venus parler à la presse. "On a manqué de maîtrise en deuxième mi-temps", estimait Didillon. "Ce n’est pas la première fois qu’il y a un relâchement dans l’équipe quand on mène. On retombe vite dans nos travers, on doit vraiment bosser ça."
Kums, lui, cherchait une explication : "C’est dur de faire le pressing pendant 90 minutes, mais on doit au moins pouvoir gérer un match sur notre organisation. C’était déjà arrivé à Waregem, où on avait stressé jusqu’au bout."
Gerkens , auteur du 4-0, restait positif : "On veut entamer une belle série, mais il faudra éviter d’être trop relax. On ne doit pas relâcher la pression. Physiquement, on en est capable."
"Correct, ajoutait Bornauw. Quand on regarde les chiffres sur nos GPS, on voit qu’on est capable de jouer à un rythme de jeu élevé pendant les 90 minutes. Ce n’est donc pas un souci physique mais uniquement de concentration."