Verschaeren homme du match, 6 Liégeois en échec: découvrez les notes du Clasico
La combativité des Mauves leur vaut forcément de belles cotes, tandis que le manque d'initiatives des joueurs du Standard se paye cash.
- Publié le 05-05-2019 à 17h26
- Mis à jour le 05-05-2019 à 18h30
La combativité des Mauves leur vaut forcément de belles cotes, tandis que le manque d'initiatives des joueurs du Standard se paye cash.
Didillon 7: Le premier de ses arrêts était le plus difficile, vu qu’Emond avait dévié le tir de Carcela. Sans la moindre chance sur le but de Carcela.
Appiah 7 : Bon début de match en tant qu’arrière droit, encore meilleur en tant que défenseur central après la rouge pour Bornauw.
Bornauw : Exclu trop rapidement pour recevoir une note.
Kara 8 : Les matchs comme il les aime, avec beaucoup de centres. Il les a tous repoussés. A joué comme un vrai patron et il était même bon à la relance.
Cobbaut 7 : La surprise du chef. Il n’a pas encore retrouvé tous ses moyens physiques, mais il s’est bien battu et il a fait quelques bonnes montées. Aurait dû être plus près de Carcela sur le but.
Kums 7,5 : Match très solide du capitaine. Il a couru un marathon pour fermer tous les espaces. Quelques bonnes relances, surtout vers Verschaeren.
Trebel 7,5 : Dans la récupération, on a revu le meilleur Trebel. Dommage sa mauvaise passe vers Bornauw, qui lui a coûté la rouge. A réparé sa faute avec un coup-franc parfait sur le 2-1.
Najar 7 : Cherchait ses marques en début de match comme ailier droit, mais il a retrouvé ses trois poumons comme arrière droit après la rouge de Bornauw.
Verschaeren 8 : Il a tout bonnement réalisé une rencontre incroyable. Le jeune joueur a fait preuve d’une énorme maturité en osant poser son football malgré l’infériorité numérique et la défense du Standard qui le surveillait de près. Si son but est entaché d’une main, il n’enlève rien à l’exécution chirurgicale du dribble. Plus que jamais, Anderlecht a compris qu’il sera un patron dans les années à venir.
Bolasie 7 : Un assist cinq étoiles vers Verschaeren sur le but. De retour à sa place préférée sur le flanc gauche, il a surtout abattu un énorme travail (défensif).
Santini 6,5 : Pas évident du tout, sa tâche face à Bokadi et Kosanovic. Il a eu du mal à garder le ballon, mais il a effleuré le ballon sur le 2-1.
Belhocine 7,5 : Son plus grand succès en tant que coach. Bons choix tactiques et le plus important : il a transformé ses joueurs en guerriers, surtout quand ils ont joué à dix.
Six échecs côté rouche
Ochoa 5 : Il se détend sur une frappe de Cobbaut mais il n’est pas assez autoritaire sur les deux actions qui amènent les buts anderlechtois.
Cavanda 6 : Il est à l’assist pour Carcela et, malgré un avertissement, il se sera donné à 100 % pour se montrer aux yeux de son coach.
Bokadi 4 : Le Congolais n’est pas assez autoritaire dans les airs sur le deuxième but anderlechtois. Il a souvent été à la peine.
Kosanovic 5 : Match égalerment compliqué pour le Serbe qui a parfois été pris de vitesse. Ses phases arrêtées étaient moins bien données.
Laifis 4 : C’est lui qui annule le hors-jeu sur l’ouverture du score. Il a été mis sous l’éteignoir par le système bruxellois.
Marin 5 : Le médian le moins à accabler ce dimanche après-midi mais le Roumain n’a quasiment jamais été en mesure de faire mal.
Cimirot 4 : Il ne réalise pas de bons playoffs et ce match à Anderlecht ne va pas relever le niveau de ses prestations qui sont trop ternes.
Carcela 6 : Il a allumé la première mèche et la différence ne semblait pouvoir venir que de ses pieds mais seul, il ne peut tout faire.
Halilovic 4 : Sa belle première demi-heure contre ce même Anderlecht semble déjà bien loin. Le Croate ne s’est pas suffisamment battu.
Lestienne 4 : Il est décisif sur l’égalisation mais pour le reste, il n’aura pas été impressionnant cherchant constamment son rythme.
Emond 4 : Malgré la supériorité numérique, il n’a pas pesé sur le jeu et n’a quasiment eu aucune opportunité.
Pocognoli 5 : Il a travaillé pour son grand retour mais le jeu penchait davantage sur le flanc opposé.
Preud’homme 6 : Malgré les absences, il a aligné le onze de base le plus offensif possible mais il a été lâché, une fois de plus, par ses hommes.