Euro U21: nos Diablotins en ressortiront plus grands
S’ils se sont encore inclinés, les Diablotins n’ont pas pour autant à rougir.
- Publié le 23-06-2019 à 08h55
- Mis à jour le 24-06-2019 à 07h07
S’ils se sont encore inclinés, les Diablotins n’ont pas pour autant à rougir. Ils s’étaient promis de quitter la scène sans avoir de regrets. De se battre une dernière fois les uns pour les autres dans ce match qui scelle la fin d’une génération et le début d’une autre aussi.
Leur Euro étant déjà terminé depuis la veille puisque les victoires de la Roumanie puis de la France avaient mis fin à leur dernier petit espoir d’accrocher la place de meilleur deuxième, les Diablotins ne se sont pas désunis. Validant le contrat moral les liant.
Et, à l’arrivée, individuellement, ce premier grand tournoi comptera dans leur carrière, leur prouvant que le haut-niveau est fait de petits riens. De détails aux apparences minimes mais qui à l’arrivée scellent une énorme différence. Ce qui, naturellement, a de quoi les frustrer. Avec en premier lieu ce slalom géant de Saelemaekers qui s’est écroulé dans la surface et aurait pu obtenir un penalty (41e) et/ou une exclusion de Chiesa qui lui a ensuite marché sur la main et qui n’a pas forcément utilisé son immense talent à bon escient sur ce coup-là.
Dans la foulée , les Italiens, qui s’étaient montrés dangereux sur cette tête non cadrée de Pellegrini absolument tout seul (7e) à qui Lukebakio, lancé en contre, a répondu avec sa frappe puissante sortie par Meret (10e), ont trouvé la faille. Barella a dû s’y prendre à deux fois pour tromper De Wolf, profitant d’abord d’un duel perdu d’Heynen puis d’un ballon mal dégagé par le Genkois pour marquer (44e).
Les hommes de Di Biagio ont pu compter sur une nouvelle décision litigieuse pour doubler la mise puisqu’avant que Cutrone ne le propulse joliment de la tête au fond des filets de De Wolf, le ballon a clairement donné l’impression d’être sorti (53e). Ce que le VAR n’a visiblement pas vu…
Mais, même menés, les Diablotins sont restés dans le match grâce aux parades de De Wolf (66e et 67e) qui a été sauvé par son montant sur cette tête de Mancini (87e). Grâce à leur discipline collective aussi. Et à ce petit bijou de Verschaeren.
Le petit prodige avait déjà nettoyé quelques lucarnes à l’entraînement en début de semaine, il a récidivé en mystifiant Meret (79e) alors que Chiesa, à la limite du hors-jeu, l’a imité en fin de match (89e).
Ce qui n’empêchera pas l’Italie, vu le carton de l’Espagne de devoir prier pour espérer terminer meilleur deuxième et poursuivre sa route dans un Euro d’où sortent les Diablotins avec trois défaites mais aussi avec l’espoir d’y retourner un jour : au coup de sifflet final d’un match qu’ils ont terminé à 10 après l’exclusion de Mbenza figuraient sur le terrain Bushiri, Bornauw, Verschaeren ou Mangala qui seront de la prochaine génération.