Cette qualification pour l'Euro porte la griffe de Johan Walem
Si, généralement, ce sont les joueurs qui gagnent et les entraîneurs qui perdent, cette qualification porte la signature de l’ancien milieu.
- Publié le 17-10-2018 à 13h22
- Mis à jour le 17-10-2018 à 14h19
Un commentaire signé Jonathan Lange.L’échec, surtout par sa manière, lors de la précédente campagne à la tête des Espoirs l’avait profondément marqué. Johan Walem s’était retrouvé attaqué de toutes parts. Ses hommes l’avaient en partie lâché et lui n’avait pas non plus réussi à totalement les fédérer.
Si, généralement, ce sont les joueurs qui gagnent et les entraîneurs qui perdent, cette qualification porte la signature de l’ancien milieu. Qui, dès le départ, a su se passer des deux supposés plus grands talents de cette génération, Charly Musonda et Zakaria Bakkali, deux éléments à la mentalité plus que douteuse pour s’imbriquer dans son projet collectif.
Ses choix ont parfois surpris, désarçonnés même quand Cobbaut, De Sart et Dimata n’ont pas fait le voyage à Chypre. Mais sa volonté d’impliquer tous les joueurs ou presque ayant participé à cette campagne lors de ce rassemblement le prouve : Walem confie lui-même avoir changé. Il n’est plus le même homme. Ni le même entraîneur. Il restera celui qui a offert cette qualification historique aux Diablotins.
Et dont le travail mérite une reconnaissance à l’intérieur d’une fédération où lui veut s’inscrire dans la durée. Par le poste de directeur technique national par exemple ?