Martinez: "J'ai vengé Wilmots après son but refusé en 2002"
"C'est une opportunité unique pour l'équipe et pour le football belge", a déclaré le sélectionneur fédéral Roberto Martinez lundi en conférence de presse, à la veille de la demi-finale de la Coupe du monde qui opposera les Diables Rouges à la France mardi à Saint-Petersbourg.
- Publié le 09-07-2018 à 17h39
- Mis à jour le 09-07-2018 à 23h49
"C'est une opportunité unique pour l'équipe et pour le football belge", a déclaré le sélectionneur fédéral Roberto Martinez lundi en conférence de presse, à la veille de la demi-finale de la Coupe du monde qui opposera les Diables Rouges à la France mardi à Saint-Petersbourg.
"C'est une récompense pour le travail effectué ces deux dernières années. C'est encore plus spécial d'être en demi-finales face à la France. Nous sommes très excités quant à la récompense que ce match peut nous apporter".
La Belgique s'est qualifiée pour les demi-finales en créant l'exploit face au Brésil en quarts de finale. "Etre en demi-finale du Mondial, c'est un moment unique dans une carrière. On sait qu'il faudra rester concentré pendant 90 minutes face à la France, car ils ont des individualités qui peuvent faire basculer le match en une action. Mais les joueurs en sont conscients. Nous voulons rendre la Belgique fière".
En revenant sur Brésil-Belgique, Martinez a avoué avoir vengé Wilmots pour le but qu'on lui a refusé en 2002.
Kevin De Bruyne: "On veut aller jusqu'au bout"
C'est avec son calme et sa sérénité habituelle que Kevin De Bruyne a répondu aux questions des journalistes du monde entier lundi lors de la conférence de presse prévue la veille de la demi-finale du Mondial entre la Belgique et la France. Le Diable Rouge veut aller jusqu'au bout tout comme ses équipiers. Une confiance en soi transmise entre autres par Roberto Martinez.
"Ce n'était pas arrogant avant le tournoi de dire que nous voulions gagner la Coupe du monde. La Belgique est une belle équipe et une dizaine d'autres équipe auraient pu en dire de même. Il faut montrer son ambition si on veut gagner. Selon moi, c'est impossible de gagner si on n'y croit pas dès le départ. Nous sommes ici pour aller le plus loin possible et c'est ce que nous allons essayer de faire", a entamé De Bruyne avant de poursuivre sur le même sujet.
"Martinez a construit quelque chose d'important autour du potentiel de l'équipe. Cela fait sept-huit ans que l'équipe joue ensemble. Il est parvenu à nous fournir la confiance nécessaire pour pouvoir gagner des tournois comme l'Euro ou le Mondial."
Interrogé sur le scénario de la rencontre, De Bruyne n'a pas voulu donner une réponse précise. "Cela dépend de beaucoup de facteurs. Ce sont deux équipes qui jouent très bien. On pourrait voir un très beau match comme un match fermé".
Les individualités, comme celle de Kylian Mbappé côté français, pourraient donc faire la difference. "Quand je l'ai affronté pour la première fois alors qu'il jouait à Monaco, je ne le connaissais pas. C'est désormais un autre joueur, une star qu'on verra pendant les 15 prochaines années. Il peut être dangereux pour nous mardi mais on va essayer de le limiter."
Plus en avant par rapport à son rôle habituel face au Brésil, le joueur de Manchester City a conclu la conférence de presse en laissant planer le doute quant à sa position sur la pelouse mardi. "Mon rôle change tout le temps et ça peut changer encore demain. Je ne sais pas encore."