Temps de jeu : Nos Diables Rouges sont soumis à des cadences infernales (INFOGRAPHIES)
- Publié le 20-03-2018 à 12h47
- Mis à jour le 23-03-2018 à 17h57
L’examen des temps de jeu prouve que la colonne vertébrale de la sélection a beaucoup donné "Parfois, une image vaut mieux que de longues phrases", nous a confié la semaine dernière un membre du staff des Diables au moment d’évoquer les temps de jeu des joueurs retenus par Roberto Martinez, l’une des principales préoccupations de ce dernier rassemblement avant la Coupe du Monde.
Démonstration avec Marouane Fellaini et Romelu Lukaku : les deux hommes ont beau évoluer à Manchester United, leur temps de jeu respectif varie du simple au quintuple.
D’un extrême à l’autre se retrouvent forcément des joueurs qui, comme le milieu, ont passé cette saison du temps à l’infirmerie comme Youri Tielemans, Toby Alderweireld, Vincent Kompany ou Thomas Vermaelen.
Kevin Mirallas, lui, a d’abord séjourné sur le banc puis dans le placard d’Everton avant de s’en extirper à l’Olympiacos.
À l’opposé, l’épine dorsale de Roberto Martinez se retrouve formée par de vrais stakhanovistes. Et il est forcément tentant de se poser des questions sur l’état de fraîcheur de certains, d’autant que les principaux concernés sont, à l’exception de Jan Vertonghen, d’abord des joueurs à connotation offensive avec, en plus de Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne, Dries Mertens et Eden Hazard, qui évoluent tous dans un secteur où l’usure athlétique est déterminante.
Ce qui permet de mieux comprendre le choix de Roberto Martinez d’opter pour une programmation allégée ce mois-ci guidée par un impératif édicté par Richard Evans : "Partir à la Coupe du Monde avec une équipe fraîche mentalement et physiquement."
"Nous avons travaillé en Premier League, nous connaissons les exigences qui reposent sur les joueurs, mais nous savons aussi comment les gérer ensuite", nous avait expliqué en février le préparateur physique de la sélection. "Nous avons toujours un œil sur leur temps de jeu et beaucoup ont déjà joué beaucoup de minutes. Les équipes qui vont loin ont 50 à 60 matches par saison et nos garçons sont dans ce type d’équipe. Le groupe forme une sorte de cocktail avec des intensités de temps de jeu différentes. Il faudra travailler dur avec certains joueurs et plus se concentrer sur le repos et la récupération avec d’autres."
Ce qui passe par une préparation très individuelle qui débute réellement ce mardi avec un programme individuel remis à chaque joueur.