Wilmots: "La nonchalance, ça ne me fait pas rire"
Marc Wilmots n’a pas du tout apprécié la première mi-temps des Diables face au Luxembourg.
- Publié le 26-05-2014 à 23h43
- Mis à jour le 27-05-2014 à 11h10
Marc Wilmots n’a pas du tout apprécié la première mi-temps des Diables. "Je suis un perfectionniste"
Cette phrase, Marc Wilmots l’a encore répétée ce lundi soir en conférence de presse. Comme pour mieux justifier son relatif mécontentement. "Pour ce qui est des occasions et du résultat, je suis satisfait, expliquait-il. Mais en première mi-temps, ce n’était pas bon du tout. Nous avons laissé trop d’espaces et avons été trop nonchalants. Et la nonchalance, ça ne me fait pas rire ! Nous avons laissé deux occasions au Luxembourg parce que nous avons manqué d’impact dans le milieu. Or, l’entrejeu, c’est le cœur de l’équipe, c’est un secteur-clé. Face à des adversaires d’un meilleur niveau, ce genre d’erreur va se payer cash."
Les errements des médians peuvent certainement s’expliquer par le fait que Wilmots a fait l’expérience de placer De Bruyne dans l’axe et que celui-ci a clairement mis du temps à trouver sa place, évoluant parfois trop bas. Le sélectionneur l’a certainement noté, sans vouloir en parler davantage : "De Bruyne peut jouer à gauche, dans l’axe ou à droite, point."
Quant à la façon très laxiste de défendre dans le chef de Vermaelen sur le but luxembourgeois, Marc Wilmots a choisi de l’expliquer autrement : "C’est un vrai geste d’attaquant, c’est très difficile de défendre là-dessus."
Vraiment ? Le sélectionneur a clairement choisi de défendre son joueur. Heureusement, il y eut aussi des bonnes notes. Comme le rendement de Lukaku. "On ne doutait pas du fait que Romelu était capable de signer ce genre de performance. Et je sais que pour un attaquant, marquer, c’est primordial. Dans ses remises de ballon et dans le jeu collectif, il a aussi beaucoup progressé. On en parle beaucoup avec Romelu. Car nous avons pour lui comme pour l’équipe un souci de perfection…"
Le maître veut des élèves appliqués… et disciplinés. D’où cette autre remontrance : "J’ai vu trop de changements de positions. à un moment, Lukaku était en pointe et Mirallas à droite. Cela ne va pas ! On doit garder les positions ! C’est ce que je leur ai dit à la mi-temps."
Un sermon qui a produit ses effets, tout comme l’entrée au jeu de deux autres bons élèves : Divock Origi et Adnan Januzaj. "On connaît la très bonne qualité de passe d’Adnan; c’est pour ça qu’on l’a repris. Il a parfois un peu forcé pour se montrer, mais c’est tout à fait normal pour une première sélection. Quant à Divock, il a montré qu’il pouvait apporter de la profondeur et de la vitesse dans les 20 ou 30 dernières minutes d’un match."
Les petits nouveaux ont réussi leur premier examen.