Privé de Tour de France, Philippe Gilbert ne mâche pas ses mots: "Je ne comprends pas cette décision, c'est une surprise et une déception"
Légitimement déçu par cette décision qui le privera d'une 10e Grande Boucle, le Remoucastrien a livré ses premières impressions ce mercredi.
- Publié le 26-06-2019 à 13h10
- Mis à jour le 26-06-2019 à 17h47
L'équipe Deceuninck a choisi de se priver du Belge Philippe Gilbert, vainqueur du dernier Paris-Roubaix, pour le Tour de France qui partira le 6 juillet de Bruxelles.
Légitimement déçu par cette décision qui le privera d'une 10e Grande Boucle, le Remoucastrien a livré ses premières impressions ce mercredi.
Elle était dans l'air, la nouvelle est désormais officielle. Sur Twitter, le champion du monde 2012 avait déjà signifié sa tristesse, tout en restant fair-play.
Face à la presse, Philippe Gilbert n'a pu masquer son incompréhension et une bonne dose de frustration. Compréhensible, d'autant que comme l'analysait le coureur, il avait "une grosse envie d'être au départ du Tour. Déjà parce qu'il part de Bruxelles. Mais aussi parce que l'an dernier, j'ai du le quitter sur une chute et même une fracture. J'avais donc très envie d'y être. C'est une surprise et une déception."
Selon le vainqueur de la dernière édition de Paris-Roubaix, cette décision a été prise de manière unilatérale par l'équipe. "Honnêtement, il n'y a pas eu de discussion, c'est une décision. Il faudra leur poser la question à eux."
Alors quelles sont les raisons qui ont précipité ce choix radical dans le chef des dirigeants de Deceuninck - Quick Step? A cette question, Philippe Gilbert ne mâche pas ses mots. "Pour analyser une décision, il faut la comprendre. Moi je ne la comprends pas, c'est difficile mais les faits sont là. Mais je suis quelqu'un de positif donc je reste concentré et professionnel. Il y a encore beaucoup de belles courses à disputer et je vais me concentrer sur ce qui me reste et ce qu'on me laisse", explique-t-il avec une pointe de sarcasme.
Quant à son futur chez Quick Step, le divorce semble être acté même s'il est trop tôt pour s'exprimer à ce sujet. "Je ne peux pas en parler maintenant. Je suis en fin de contrat et on verra ce qu'il se passera dans les prochaines semaines".
Pas de quoi pour autant susciter des sueurs froides pour l'avenir du Belge. "Je ne suis pas inquiet pour mon futur, ce qui est sûr c'est que je serai encore professionnel dans les années à venir et c'est ce qui compte le plus", concluait-il.