Pascal Lino se remémore ses dix Tours de France: À l’époque, on voyait bien les visages des coureurs !"
Pascal Lino. Ce nom ne dit peut-être rien aux plus jeunes. Mais le Français a disputé dix Tours de France, entre 1990 et 2001. Il y a remporté une étape, en 1993. Il a également porté onze jours le maillot jaune et avait fini cinquième du classement final en 1992.
- Publié le 28-07-2018 à 07h39
- Mis à jour le 28-07-2018 à 08h18
Pascal Lino. Ce nom ne dit peut-être rien aux plus jeunes. Mais le Français a disputé dix Tours de France, entre 1990 et 2001. Il y a remporté une étape, en 1993. Il a également porté onze jours le maillot jaune et avait fini cinquième du classement final en 1992.
Quel est son premier souvenir de la Grande Boucle ? "Je me revois à la maison, avec mon père, à regarder le Tour à la télévision", répond celui qui est aujourd’hui chauffeur de la direction du Tour de France. "C’était l’époque de Bernard Thévenet. C’est marrant, je me souviens surtout de son maillot à damier Peugeot. Et son vélo Peugeot. Sans doute parce que mon père s’était racheté un vélo de cette marque ! C’était en 1975, lors de la première victoire de Thévenet au Tour. J’avais neuf ans. Ce sont ces images à la télévision qui m’ont fait aimer et découvrir le vélo. À l’époque, il n’y avait pas de casque et pas de lunettes, on voyait bien les visages des coureurs ! Forcément, j’ai commencé à le supporter. Surtout qu’il avait battu Eddy Merckx. Mais j’aimais bien aussi les coureurs belges. Comme Lucien Van Impe. Ou quand j’ai commencé à faire du vélo, à 15 ans, j’aimais beaucoup Roger De Vlaeminck, le Gitan. Pour sa position sur le vélo, la façon qu’il avait de poser les mains sur le vélo !"
Au fil de la conversation, un autre souvenir survient dans la mémoire de l’ancien coureur français. "Je me rappelle que j’avais l’habitude de travailler dans une ferme, en été", poursuit Pascal Lino. "Je ramassais des framboises et des haricots, je ne pouvais pas trop suivre le Tour de France quand je bossais. Sauf quand il faisait chaud, on pouvait commencer un peu plus tard, boire un café à la ferme et regarder l’arrivée. Ce sont des bons souvenirs. Tout comme ceux que j’ai pu vivre sur le Tour moi-même. Je me souviens que j’avais été très impressionné par le public, par tous les médias, lors de mon premier Tour, en 1990."