Julian Alaphilippe : “Quand on a quelque chose à se dire avec Patrick Lefevere, on s’appelle”
L’ex-champion du monde découvrira le Giro cette année. Et dévoile à demi-mot que Tim Merlier l’y accompagnera.
- Publié le 29-02-2024 à 13h48
Julian Alaphilippe a vécu un week-end d’ouverture compliqué. Tombé deux fois au Nieuwsblad (abandon) et incapable de suivre l’attaque gagnante de Wout van Aert à Kuurne-Bruxelles-Kuurne (111e), il n’a pas pu répondre aux propos polémiques de Patrick Lefevere avec les pédales, comme il aurait probablement aimé le faire.
Interrogé par Vélo Magazine à la sortie du Tour Down Under (donc avant ces propos polémiques), dans une interview publiée ce jeudi, le puncheur français avait déjà été interrogé sur sa relation avec Patrick Lefevere. “Elle est la même qu’avant. On s’est toujours parlé depuis que j’ai rejoint son équipe, dans les meilleurs moments et quand les choses allaient moins bien. Il sait que je fais de mon mieux et que je suis un grand professionnel. Il fait son job et je fais le mien. Je ne m’arrête pas à certains commentaires dans les médias. Quand on a quelque chose à se dire, on s’appelle.”
Evidemment confronté aux propos récents de Lefevere durant le week-end d’ouverture en Belgique, celui qu’on surnomme “Loulou” n’a plus voulu y réagir.
Il a par contre évoqué ses objectifs à venir pour Vélo Magazine. Et notamment le Giro, qu’il découvrira au mois de mai prochain. “Je n’y pense pas encore, je regarderai le parcours après les classiques. Mais y participer est une décision qui vient d’abord de moi et qui a été validée par l’équipe. On ne peut pas faire une carrière de cycliste pro sans connaître le Giro ! Dès lors que mon but premier cette année était de revenir à mon meilleur niveau, et de me présenter à 100 % de mes capacités au Tour des Flandres, ça fait du bien à la tête de savoir que j’enchaînerai avec le Giro et que je n’aurai pas la pression du Tour. Je rêve d’y gagner une étape et on aura une équipe forte avec un grand sprinteur.”
Confirmant ainsi à demi-mot que Tim Merlier devrait également prendre part à la course italienne alors que Patrick Lefevere ne les imagine pas intégrer la sélection du Tour de France, qui sera entièrement articulée autour de Remco Evenepoel. Qu’à cela ne tienne, Alaphilippe jure que sa relation avec le Brabançon est au beau fixe : “Remco et moi n’avons jamais eu de problèmes d’ego ni d’histoires. Ça a été un énorme plaisir de l’aider sur la Vuelta 2022. Il lui est aussi arrivé de rouler pour moi, par exemple sur une étape du Tour du Pays Basque qu’il aurait pu gagner et il m’a lancé le sprint, ce qui a ajouté à ma joie d’avoir gagné. On a toujours éprouvé une forme de respect mutuel.”