Philipsen gagne à être connu: 6 choses à savoir sur une potentielle future star
Premier vainqueur belge en 2019, le jeune Campinois est promis à un très bel avenir.
- Publié le 24-01-2019 à 12h15
- Mis à jour le 24-01-2019 à 12h17
Premier vainqueur belge en 2019, le jeune Campinois est promis à un très bel avenir. Samedi en Australie, Jasper Philipsen a remporté au Tour Down Under le premier succès d’une série que l’on imagine très longue. Dès ce week-end, le jeune coureur d’UAE Team Emirates, 20 ans seulement, espère d’ailleurs continuer sur sa lancée à l’occasion de la 2e épreuve WorldTour, la Cadel Evans Great Ocean Race. Voici plusieurs choses à savoir sur celui qui deviendra peut-être une future star...
1. Il est surnommé le nouveau Boonen. Philipsen est souvent comparé à Tom Boonen. Comme l’ancien champion du monde, il est né à Mol et vit en Campine. "Il était mon idole quand j’étais petit, mais qu’on me compare à lui ne m’intéresse pas", dit-il. "D’ailleurs, des nouveaux Boonen il y en a eu tellement !"
2. Il a été formé par Axel Merckx. Après avoir évolué dans la formation BMC Development, Jasper Philipsen a couru l’an passé aux États-Unis, au sein de l’équipe procontinentale Hagens Bergman Axeon dirigée par Axel Merckx. Tout en continuant à disputer les grandes épreuves U23, il eut l’occasion de se frotter, avec succès, aux professionnels, progressivement et loin de la pression.
3. Il a dit non aux équipes belges. Malgré les nombreuses sollicitations dont il a fait l’objet, de la part de CCC, Deceuninck-Quick Step ou Lotto-Soudal, le coureur de Ham, près de Tessenderlo, a choisi de passer pro chez UAE. "J’ai beaucoup réfléchi et parlé avant de choisir, mais pour le sport, pas pour l’argent", assure-t-il. "Chez UAE, je suis sûr de courir les classiques printanières en étant libre."
4. Il rêve des classiques. Car, plus encore que les sprints, ce sont les grandes classiques qui l’attirent. "Toutes, du Nieuwsblad à l’Amstel", assure le Campinois, vainqueur chez les espoirs de Paris-Tours (comme Boonen !), 2e du Tour des Flandres ou 4e de Paris-Roubaix…
5. Il n’a pas froid aux yeux. "Philipsen est peut-être le futur grand sprinter belge", dit de lui Elia Viviani. "Il est rapide, on l’a déjà vu depuis un an et il a les c… de se battre pour sa place, et proprement." À Strathalbyn, pour enlever 5e étape du Tour Donw Under, le Limbourgeois a bénéficié du déclassement de Caleb Ewan, lequel lui avait donné deux coups de casque pour prendre sa place dans la roue de Sagan, sans que le jeune Belge ne réagisse. "J’aime sprinter, frotter, choisir ma position, me battre pour garder ma place", dit Philipsen.
6. Il est très ambitieux. "J’ai une mentalité de vainqueur, je ne sacrifie pas volontiers mes chances pour un autre", reconnaît le coureur qui devra pourtant travailler pour Gaviria ou Kristoff dans son équipe. Pour en être dispensé, il aimerait frapper un nouveau coup à la Cadel Evans Great Ocean Race. "Une course qui me convient même si je partirai dans l’inconnu", dit Jasper Philipsen. "Le moral est au beau fixe. La première semaine en Australie a été formidable, l’équipe a été super et nous allons essayer de poursuivre sur notre lancée."