Lefevere se confie sur les ambitions 2019: "Nous ne sommes pas moins forts"
Malgré les départs de Terpstra et de Gaviria, Patrick Lefevere a confiance en son effectif.
- Publié le 09-01-2019 à 12h51
- Mis à jour le 09-01-2019 à 13h12
La meilleure équipe de la saison 2018 s’appuiera toujours sur de nombreux leaders en 2019. Sur tous les fronts.
Avec Elia Viviani pour les sprints, domaine dans lequel il peut être secondé par la révélation Fabio Jakobsen, avec un solide noyau pour les classiques, emmené sur les Flandriennes par Philippe Gilbert, Yves Lampaert, Zdenek Stybar et désormais Bob Jungels tandis que le front ardennais sera mené par Julian Alaphilippe et le coureur wallon. Sans oublier Enric Mas, la révélation du Tour d’Espagne, qu’il avait terminé l’an passé à la deuxième place, et qui a désormais le regard tourné vers sa découverte du Tour de France.
Mais l’équipe devra faire face à l’absence de plusieurs de ses meilleurs coureurs de la saison 2018, qui sont partis. Comme Niki Terpstra, qui évolue désormais chez Direct Energie, Fernando Gaviria, qui a signé chez UAE Emirates, Maximilian Schachmann qui a rejoint Peter Sagan chez Bora-Hansgrohe, mais aussi Laurens De Plus qui a décidé de changer d'air en partant chez LottoNL-Jumbo et Jhonatan Narvaez qui porte désormais le maillot de Sky. "On a perdu des coureurs, mais le vélo est une sorte de business", commente Patrick Lefevere.
"C’est le marché, tu attires des coureurs, tu en perds. C’est le cyclisme. Et puis il a fallu faire faire des choix, budgétairement. Je ne pouvais pas garder tout le monde... Il y a un problème dans le cyclisme d’aujourd’hui : ce n’est pas normal qu’une équipe comme la nôtre, avec tant de succès, ait mis autant de temps avant d’assurer son avenir. Mais je ne suis pas inquiet par rapport à notre noyau. Ce n’est pas la première fois que je perds de bons coureurs de cette manière : je me souviens notamment de Filippo Pozzatto, Luca Paolini et bien d’autres. L’an passé aussi, on disait de nous que nous serions moins forts avec les départs de Marcel Kittel, Daniel Martin, Matteo Trentin… Or, vous avez vu notre saison 2018 ? Avec 73 victoires, ce n'était quand même pas si mal... Il y a eu quantité. Mais aussi la qualité avec deux monuments, Liège-Bastogne-Liège et le Tour des Flandres, d’autres grandes classiques classiques comme la Flèche Wallonne, des étapes sur les trois Grands Tours, le titre de champion du monde du chrono par équipe et j’en passe… Nous restons une équipe qui gagne. Notre effectif est une meute de loups. Qui a faim de succès."