Naesen veut être le 3e homme: “J’ai passé tout mon temps à chasser les favoris”
Le Belge veut effacer un printemps 2018 frustrant
- Publié le 02-01-2019 à 17h01
- Mis à jour le 02-01-2019 à 17h02
Le Belge veut effacer un printemps 2018 frustrant
Énormément d’appelés, très peu d‘élus, finalement une course cycliste se résume à cela. Oliver Naesen, après la saison de la révélation en 2017, n’a pas confirmé les espoirs placés en lui l’an dernier. La faute à des chutes, des crevaisons et un peu de malchance. Quatrième au Grand Prix de l’E3, 11e du Tour des Flandres, 12e de Paris-Roubaix, il n’a pas réussi à décrocher un podium sur les classiques pavées qu’ils affectionnent tant. Pour 2019, il veut se muer en troisième homme sur ces mêmes courses, derrière Sagan et Van Avermaet.
“Quand je roulais sur le côté droit de la route, ça tombait à droite. Quand j’étais à gauche, ça tombait à gauche et quand je me situais au milieu, il y avait des chutes au cœur du peloton. Cela résume un peu mon année”, explique à nos confrères de Cyclingnews l’ancien champion de Belgique. Il a d’ailleurs porté le maillot tricolore lors des classiqu es 2018.
“J’ai passé tout mon temps à chasser les favoris”, continue-t-il. “C’était bon pour la confiance de revenir mais ça voulait aussi dire que j’avais déjà brûlé une cartouche. Aux Flandres et à Roubaix, j’étais dans le groupe de tête mais je ne savais plus rien faire, n’y attaquer ni sprinter. J’étais en mode survie.”
Il n’est toutefois pas tellement déçu par sa cuvée 2018. “J’ai un double sentiment”, avoue-t-il. “Au niveau des performances, je devrais être plus ou moins heureux car je me suis encore amélioré. Cependant, en ce qui concerne les résultats, je n’ai pas ramené tout ce que je voulais avec toutes ces chutes. Ce n’était pas une année de perdue car j’étais toujours la, sans y être vraiment. C’est une excuse un peu boiteuse mais j’avais juste besoin d’un peu plus de chance en course.”
En 2019 , le pensionnaire de chez AG2R La Mondiale vise un retour au premier plan, plus que jamais. “Vous avez toujours Greg (Van Avermaet) et Sagan évidemment. Puis, il reste Gilbert, Lampaert qui a réalisé une belle progression, Vanmarcke et peut-être Colbrelli et Matthews sur certaines courses. Les deux plus forts restent Greg et Sagan. J’espère être le troisième homme. Si tu ne tombes pas, rien n’est impossible.” D’autant plus que les Savoyards, avec Silvan Dillier (2 e de Paris-Roubaix 2018) et Naesen, commencent à se construire une équipe costaude pour briller dans les classiques flandriennes.