Stage Lotto Soudal: "Les rôles sont clairement partagés", affirme John Lelangue
John Lelangue est depuis quelques semaines le nouveau directeur général de Lotto Soudal. Après avoir succédé à Paul De Geyter, il définit désormais, avec Marc Sergeant, les lignes pour 2019 en plein stage d'entraînement de l'équipe à Majorque.
- Publié le 14-12-2018 à 19h33
John Lelangue est depuis quelques semaines le nouveau directeur général de Lotto Soudal. Après avoir succédé à Paul De Geyter, il définit désormais, avec Marc Sergeant, les lignes pour 2019 en plein stage d'entraînement de l'équipe à Majorque.
Aux côtés de Paul Geyter, nouveau directeur général de Lotto Soudal, et du directeur sportif Marc Sergeant, on retrouve également un responsable des performances en la personne de Kevin De Weert. "Tout le monde sait clairement ce qu'il doit faire", a expliqué Lelangue vendredi au Rafa Nadal Sports Centre à Majorque. "Il existe une structure claire. Marc prendra les décisions sportives sur les courses tandis qu'une équipe de directeurs sportifs, dont les responsabilités sont définies, sera autour de lui. Kevin De Weert occupera également un rôle de responsable des performances. Nous n'inventons pas l'eau chaude ici, c'est une tendance qui se dessine depuis un certain temps dans le cyclisme de travailler avec ce genre de manager. Il s'occupera avant tout des entraînements, de la technique, du matériel, des choses qui peuvent améliorer les performances de nos coureurs."
John Lelangue aussi devra s'occuper de la structure de l'équipe. "Il existe déjà une solide structure au sein de l'équipe, une organisation qui opère au niveau WorldTour depuis plusieurs années. Mon ambition est maintenant de m'efforcer, avec toutes les personnes de Lotto Soudal, d'examiner toutes les facettes de l'équipe,la formation, la supervision médicale, la nourriture, le matériel, etc. Ainsi, nous pourrons déterminer où il reste une marge d'amélioration."
Tout cela passe avant tout par la recherche de sponsors pour l'équipe. Sky a annoncé cette semaine qu'il arrêterait ses activités de sponsoring. BMC en avait fait de même. Cela montre que les temps sont durs dans le cyclisme. "Je ne ferai pas de commentaire sur ces équipes ou sponsors", a-t-il commenté, "mais dans le cyclisme, cela a toujours été comme ca, un arrive et l'autre part. Et si vous regardez Lotto Soudal, cela ne nous concerne pas. Nous existons depuis plus de 30 ans, Lotto est un partenaire de confiance, Soudal s'est engagé pour six ans (encore jusque fin 2020). Le modèle économique du cyclisme ne peut pas être comparé à celui du football, du basket-ball ou du tennis, mais je pense que nous allons aussi dans la bonne direction."