Julian Alaphilippe : "Ce serait l'apothéose d'une saison inoubliable..."
Le Français sera l'un des grands favoris du Mondial de ce dimanche
- Publié le 29-09-2018 à 18h05
Le Français sera l'un des grands favoris du Mondial de ce dimanche
Le parallélisme a une légère tendance à l'irriter mais il pourrait pourtant bien être poussé un peu plus loin dimanche soir. Parfois présenté comme le « Peter Sagan français » en référence à son charisme et son agilité sur le vélo, Julian Alaphilippe se profilera comme l'un des principaux favoris à la succession du Slovaque sur le circuit d'Innsbruck.
Vingt et un ans après le dernier titre mondial d'un coureur français (Laurent Borchard à San Sebastian en 1997), le gars de Montluçon se profile comme le principal atout d'une sélection bleu-blanc-rouge aux allures de dream team. Mais si Bardet ou Pinot nourrissent, eux aussi, de légitimes ambitions collectives, tous les Bleus semblent convaincus que le maillot à pois du dernier Tour de France constitue la meilleure carte pour décrocher une médaille d'or qui se refuse depuis trop longtemps à eux.
Dès cet hiver, Alaphilippe a clairement identifié ce championnat du Monde comme l'un des grands rendez-vous de sa saison. Présenté comme « le plus fort de la dernière édition, à Bergen, » par Patrick Lefevere, le CEO de son équipe Quick Step, l'Auvergnat connaît la meilleure des méthodes pour définitivement effacer sa déception norvégienne : lever les bras en Autriche !
Pour mettre toutes les chances de son côté, le dernier vainqueur de la Flèche Wallonne a intelligemment construit sa montée en puissance dans la perspective d'Innsbruck. Vainqueur des deux dernières courses sur lesquelles il s'est aligné, les Tours de Grande Bretagne et de Slovaquie, le Français y a emmagasiné la confiance en même temps que les jours de course, loin de la pression de la Vuelta.
Ces derniers jours, il avait mis le cap sur le massif du Sancy afin d'avaler à de multiples reprises un circuit de dix kilomètres construit par son cousin et entraîneur Frank afin de répéter des efforts violents sur des pentes à forts pourcentages. Dimanche, Alaphilippe sait que le diabolique Höttinger Höll et son passage à 28 % pourrait être le tremplin idéal vers la victoire.
"Ce serait alors l'apothéose d'une saison inoubliable", souffle-t-il...