GP de Québec: Michael Matthews, le cauchemar de Greg Van Avermaet
Le Flandrien a encore fini 2e à Québec (pour la 4e fois), battu par l’Australien.
- Publié le 07-09-2018 à 22h18
- Mis à jour le 07-09-2018 à 23h00
Le Flandrien a encore fini 2e à Québec (pour la 4e fois), battu par l’Australien.
Greg Van Avermaet est maudit au Grand Prix de Québec !
Le Belge a fini deuxième de la classique canadienne pour la quatrième fois, ce vendredi, la troisième d’affilée. Après Peter Sagan, absent cette année puisqu’il dispute la Vuelta et qui l’avait devancé les deux dernières années, c’est, cette fois, Michael Matthews qui a pris la mesure du champion olympique. Japser Stuyven s’est emparé de la troisième place.
Depuis 2012, Van Avermaet a disputé les sept dernières éditions de la première des deux courses canadiennes. Il s’y est respectivement classé 2e, 3e, 5e, 10e et trois fois 2e sans jamais pouvoir s’imposer. "C’est incroyable de gagner ici, Kennaugh était fort, il avait une belle avance, plus de vingt secondes. Heureusement, les équipes ont travaillé et on a pu le reprendre sur la fin. Après avoir fini deuxième et troisième, je monte enfin sur la plus haute marche du podium", expliquait très heureux l’Australien, écarté de sa sélection nationale.
Après un début de saison marqué par les soucis (blessure et maladie), il avait dû quitter prématurément le Tour de France au matin de la 5e étape. Il y a trois semaines, Michael Matthews s’était déjà imposé lors de la dernière étape du BinckBank Tour, à Garmmont, en devançant Greg Van Avermaet.
Pourtant, Van Avermaet restait sur près de trois semaines sans course (il avait arrêté au soir du BinckBank Tour). Le Belge a même semblé en mesure de s’imposer, alors que la meute venait de déborder dans les trois derniers hectomètres le malheureux Peter Kennaugh, échappé depuis une vingtaine de kilomètres.
Les coureurs de BMC ont d’ailleurs contrôlé la course pour leur leader. Dès le 3e des 202 kilomètres d’une course disputée sur seize tours de 12,6 km, avec à chaque fois deux côtes à escalader, un groupe de cinq coureurs avait obtenu un droit de sortie. Leur avantage allait culminer à plus de six minutes, mais quand la finale démarra réellement, sous l’impulsion de Kennaugh, ils ne purent résister au retour du peloton dans lequel Matthews allait finalement se montrer le meilleur, après avoir fini 2e (2015) et 3e (2017).