Mondial de basket: Un MVP au bord de l’élimination !
Les Grecs doivent s’imposer face aux Tchèques et espérer un succès américain contre le Brésil.
- Publié le 08-09-2019 à 09h03
- Mis à jour le 08-09-2019 à 09h04
Les Grecs doivent s’imposer face aux Tchèques et espérer un succès américain contre le Brésil. Avec le dernier MVP de la NBA dans ses rangs en plus de nombreux joueurs bourrés d’expérience et évoluant en Euroleague, la Grèce faisait partie des favoris de cette coupe du Monde. Mais la réalité est bien plus compliquée pour les Hellènes qui n’ont, pour le moment, jamais trouvé la bonne carburation.
Le premier accroc est survenu au premier tour face à une pourtant vieillissante équipe du Brésil. Alors qu’ils avaient tout en main pour terminer premiers et invaincus du premier tour, les Grecs ont laissé filer une victoire qui pourrait leur coûter cher au décompte final.
Car ce samedi, dans le choc de la journée, les coéquipiers de Giannis Antetokounmpo n’ont rien pu faire face à une équipe américaine concentrée sur son basket. Grâce à une superbe défense "made in Popovich", le dernier MVP du championnat américain a été muselé et n’a pas eu son rayonnement habituel.
Résultat : une défaite 69-53 qui ne souffre d’aucune contestation et qui met les Grecs dans une position plus que délicate. Actuellement derniers de leur groupe, les Hellènes sont dos au mur et n’ont plus tout à fait leur sort entre leurs mains même s’il leur reste une chance de passer en quarts.
Pour y arriver, ils devront, dans un premier temps, battre la République Tchèque d’au moins 12 points. Une équipe tchèque qui surprend depuis le début de la compétition dans le sillage d’un Tomas Satoransky de gala. Un adversaire à la portée de Giannis Antetokounmpo qui devra retrouver son niveau qui lui a valu d’être sacré MVP du dernier championnat NBA.
Mais une victoire, avec l’écart, pourrait ne pas suffire si, dans le même temps, le Brésil venait à s’imposer face aux États-Unis. Assez peu probable même si cette coupe du Monde a déjà apporté son lot de surprises. Toujours est-il que Giannis Antetokounmpo et les Grecs sont dos au mur, eux qui nourrissaient de belles ambitions au début de la compétition.