Serge Crevecoeur, coach du Brussels: "Les gars sont là pour l’équipe, pas pour eux"
Serge Crevecoeur, l’entraîneur du Brussels, est satisfait du groupe et de sa mentalité.
- Publié le 20-09-2018 à 07h15
- Mis à jour le 20-09-2018 à 07h29
Serge Crevecoeur, l’entraîneur du Brussels, est satisfait du groupe et de sa mentalité.
Lorsqu’il a quitté son poste d’entraîneur du Brussels, celui-ci venait de finir deuxième, battu en finale des playoffs par l’ogre ostendais. Mais ce départ de Serge Crevecoeur vers une aventure plus que tentante vers Pau a finalement laissé plus de traces que prévu.
La saison dernière, sous la houlette de Laurent Monier, jamais l’équipe n’a trouvé son rythme de croisière. Entre erreur de casting, joueurs qui n’ont pas répondu à l’attente ou encore manque d’envie dans le chef de certains, les Bruxellois (et leurs supporters) ont vécu un calvaire.
Mais voilà, pour repartir sur de bonnes bases, les dirigeants ont décidé de reprendre la formule qui leur a permis de faire douter le BCO il y a deux ans : le retour à la barre de Serge Crevecoeur. Et visiblement, tout le monde semble avoir tiré les erreurs du passé, notamment au niveau de l’effectif actuel qui semble bien mieux balancé que l’année dernière. "L’intégration des nouveaux joueurs se passe vraiment très bien, souligne le technicien bruxellois. Ce sont tous de chouettes gars, très gentils. D’ailleurs, quand on arrive à l’entraînement, rien que le fait de les voir, ça me donne le sourire. C’est vraiment chouette car il y a beaucoup de respect entre nous."
Mais au-delà de la bonne humeur, on retrouve aussi un groupe qui a envie de travailler et qui semble tirer dans la même direction. "Ils travaillent vraiment bien et je ressens cette envie commune de progresser pour l’équipe. Leurs performances individuelles, ils s’en fichent. Ce qui compte pour eux, c’est l’équipe et le collectif et c’est important d’avoir des joueurs qui pensent de cette manière", se réjouit Serge Crevecoeur.
Pendant le relevé tournoi européen qui s’est déroulé à Neder-over-Heembeek, les Bruxellois ont prouvé qu’ils étaient capables de faire de gros écarts… avant de craquer sur la fin. "En championnat, si on fait un tel écart, on tiendra jusqu’à la fin du match. Ce que je voulais surtout voir, c’est de la défense et je suis très content de ce qu’ils ont montré. Plus que jamais, c’est ça notre identité : une grosse pression défensive."
Quant aux objectifs, le technicien bruxellois ne se mouille pas. "On a une belle marge de progression devant nous. Ce qui m’importe, c’est de faire de bonnes sorties qui valident le travail hebdomadaire. C’est le cas", conclut-il.
Attention tout de même à la mène…
Le tournoi international qui s’est tenu à Neder-over-Heembeek a permis de mettre en évidence l’émergence d’un jeune talent bruxellois à la mène : Niels Foerts. "On l’avait déjà vu avant et franchement, je suis très fier et content pour lui", note Serge Crevecœur, l’entraîneur du Brussels.
Reste que logiquement, ce poste de meneur titulaire devrait être confié au Lituanien Augustas Peciukevicius. Le hic, c’est que ce dernier souffre de l’oreille interne. "C’est très frustrant pour lui car c’est un guerrier et on a besoin de lui quand il faut relever le défi physique. Il aime jouer dur et on ne va pas s’en cacher : l’équipe a été construite avec lui. Il a un rôle important à jouer."
On l’a vu lors du tournoi, Niels Foerts a logiquement fatigué, Domien Loubry est plus à l’aise au 2 alors que placer Caleb Walker au meneur, c’est perdre du rythme offensif.