P1 Hainaut : À Estaimbourg, "ongère mal les temps forts"
Guillaume Devos sait qu’il y a urgence pour sa formation mais veut y croire.
- Publié le 18-01-2019 à 21h53
- Mis à jour le 18-01-2019 à 21h54
Guillaume Devos sait qu’il y a urgence pour sa formation mais veut y croire. Estaimbourg ne doit plus calculer. Il faut gagner pour sortir la tête de l’eau. C’est dire si la rencontre à Péruwelz revêt une grande importance.
Pour Guillaume Devos, attaquant des Tanneurs, le maintien est tout à fait envisageable, à condition de corriger certains détails. "Il y a assez de compétences dans l’effectif. Hormis peut-être lors de nos déplacements à Tertre et au Pac, nous avons toujours fait jeu égal. Maintenant, on gère mal nos temps forts et nos temps faibles. Et en P1, ça ne pardonne pas. En P2, si vous loupiez une occasion, vous pouviez vous racheter cinq minutes après. En P1, c’est plus tactique. Mais je reste convaincu qu’avec un peu plus de réussite, on peut s’en sortir. Néanmoins, il y a urgence. "
Auteur de son deuxième but de la saison le week-end dernier, Guillaume connaît parfaitement son rôle sur le terrain. "Je reste beaucoup dans l’axe et je tente de fatiguer au maximum la défense adverse afin de créer des brèches au profit de mes partenaires, Jeffrey Delberghe et Renaud Reheul. Je suis plus aussi dans la dernière passe. Et Derdour est souvent dans nos parages. À un moment, pour des raisons tactiques, ce n’était pas toujours facile de mettre tout le monde en même temps sur le terrain, mais nous avons des automatismes et on essaie d’en profiter."
À 26 ans , Guillaume Devos vit en quelque sorte une deuxième vie de footballeur depuis quelques saisons. Formé à Herseaux, il a bifurqué vers Mouscron avant de revenir chez les Herseautois et d’y débuter en équipe Premières à 16 ans. Ensuite, à l’âge de 19 ans, il est arrivé à Estaimbourg, un club qu’il n’a plus quitté depuis. "Auparavant, j’étais gardien. J’ai joué à ce poste jusqu’à mes 20 ans environ. Comme à l’entraînement, j’évoluais souvent dans le jeu et que j’en avais un peu marre d’être gardien, j’ai franchi le pas. "
L’attaquant se souvient bien du match-aller face à Péruwelz. Estaimbourg avait été battu 0-1 à l’issue d’une rencontre assez peu fertile en occasions. "Un match à l’image de la P1, qui s’est joué sur un détail. C’est difficile à accepter. Dimanche, ce sera de nouveau un combat. Il faudra faire preuve de beaucoup de caractère pour réaliser un bon résultat. Une victoire pourrait nous relancer. On avait déjà dit ça fin 2018, mais nous avions perdu le replay à Anderlues. Une défaite qui a fait mal. Mais il n’y a pas trente-six solutions : il faut se donner à fond."