Xavier Collette (Ninane) ne dira plus jamais "jamais plus"
Il y a un an, le meneur de Ninane pensait entamer sa dernière saison. Mais il est encore bien là.
- Publié le 20-08-2019 à 08h58
Il y a un an, le meneur de Ninane pensait entamer sa dernière saison. Mais il est encore bien là. Surprise à la reprise des entraînements du BC Ninane il y a deux semaines : Xavier Collette était bien présent et il a confirmé lors des deux premières journées de Coupe de Belgique qu’il faudrait encore compter avec lui cette saison. Et plus si affinités.
"C’est vrai qu’en début de saison dernière, j’avais annoncé que je m’arrêterais de jouer en mai 2019, dit-il. Mais je me sentais bien et, petit à petit, l’idée de continuer a fait son chemin car j’étais moins souvent blessé que les autres saisons. L’arrivée d’Yvan Fassotte m’a définitivement convaincu."
Yvan Fassotte fut le premier coach de Collette en équipe première, au BC Liège. C’est lui qui l’a emmené à Ninane, où il a été son entraîneur jusqu’à 21 ans. "Les années les plus importantes dans la formation, c’est donc le coach qui m’a appris le plus de choses. C’est aussi un des plus complets, tant du point de vue de l’entraînement que du coaching", dit Xavier.
Un coach qui a aussi tenu à clarifier les choses. Pour lui, il n’est pas question que Collette soit juste un back up de Raphael Allemand : c’est un leader à part entière dans un groupe qui en a bien besoin. Et on ne parle plus non plus de "dernière saison".
"Il essaye clairement de me titiller car il sait que je n’ai pas tellement d’égo, dit le meneur. Mais c’est vrai que j’en ai encore sous le capot et que je veux être utile. Je sais de toute façon qu’il ne regarde pas aux noms : c’est le meilleur qui joue. Et c’est vrai que, si tout se passe bien, j’aurai peut-être encore envie de continuer l’an prochain."
Ninane repart avec une équipe très jeune. Et quelle ambition ? "Je pense qu’on ne doit pas se fixer de limites. On sait qu’il y aura des erreurs mais il faudra surtout afficher l’enthousiasme qui nous a parfois fait défaut la saison dernière. Parce qu’on n’était plus habitués à gagner et qu’on perdait vite pied. On doit pouvoir regarder chaque adversaire dans le blanc des yeux."