Alex Czerniatynski se méfie : "Boom ne sera pas une proie facile"
Czernia a sérieusement prévenu le groupe, il ne faudra pas pécher par orgueil à Rupel Boom.
- Publié le 21-09-2019 à 13h05
Czernia a sérieusement prévenu le groupe, il ne faudra pas pécher par orgueil à Rupel Boom. L’Olympic se déplace à Rupel Boom dimanche. Un match particulier pour leur coach, Alex Czerniatynski.
Alex, vous allez jouer personnellement à domicile ce dimanche, une pression particulière ?
"Pas la moindre pression, je veux juste éviter de me faire gentiment chambrer en semaine quand j’irai faire mes courses." (rires)
Vous restez quelqu’un de populaire dans votre région d’adoption ?
"Oui, mais de manière tout à fait supportable et sympathique. Ce n’était pas forcément le cas quand j’étais joueur à Anvers ou Anderlecht, mais maintenant, tout cela est bon enfant, mais de là à me faire charrier en cas de contre-performance, il y a un pas que je ne veux pas franchir."
Vous ne serez donc pas dans le car au départ de La Neuville ?
"Cela arrivera deux fois cette saison. Ici car j’habite à 5 minutes et au Lierse. Il faut être pro, d’accord, mais il faut aussi éviter les pertes de temps en temps et des dépenses inutiles à tout le monde, et je fais pleine confiance à mon staff et à mon groupe pour que tout le monde arrive en pleine concentration ici."
Plus sérieusement, avec un 9/9, vous partez clairement favoris face à une formation qui a connu un démarrage plutôt difficile ?
"C’est justement l’erreur qu’il ne faut pas commettre. Nos hôtes auraient très bien pu engranger 6 points de plus sans que personne ne trouve à y redire, le tout s’étant joué sur des détails. Dans le même temps, notre parcours sans faute n’a pas été effectué dans la facilité. Depuis lundi, je préviens le groupe, il faut s’ôter de la tête que les Anversois seront des proies faciles."
D’autant que désormais, l’Olympic va devenir l’équipe à battre de la série ?
"En effet, et j’ai déjà pu lire dans la presse locale anversoise que Boom souhaitait rattraper le temps perdu face à un favori, c’est à dire nous. L’an passé, cette formation ne nous a guère réussi avec un petit point pris sur les 6 en jeu. Donc la plus grande prudence et la concentration doivent être de mise."
Pour cette rencontre, des soucis de sélection ?
"Des problèmes de sélection, j’en ai toutes les semaines depuis le début de la compétition. Je dois en effet laisser chaque semaine des garçons à la maison alors qu’ils méritent parfaitement de figurer ou sur la feuille ou sur le terrain. Certes, cela est très confortable pour un coach mais humainement, cela est parfois difficile. Mais à ce niveau, la concurrence est rude et il faut s’en accommoder."