L'homme du week-end: Zinho Gano, le buteur qui ne devait pas monter au jeu
Décisif à La Gantoise, l’attaquant de l’Antwerp a profité des états d’âme de Kevin Mirallas.
- Publié le 25-11-2019 à 17h49
- Mis à jour le 25-11-2019 à 17h51
Décisif à La Gantoise, l’attaquant de l’Antwerp a profité des états d’âme de Kevin Mirallas.
Un but en 57 minutes. Avec ce ratio, Zinho Gano fait partie des joueurs les plus efficaces de la D1A. Derrière Mbaye Diagne (un but toutes les 44 minutes), Stipe Perica (un toutes les 46) et Jérémy Perbet (un toutes les 52).
Ce classement, l’attaquant, prêté à l’Antwerp par Genk, n’y figurait pas avant le choc à Gand. Et il y avait peu de chances qu’il en fasse partie au terme de cette 16e journée. Pour deux bonnes raisons.
D’abord, parce que Mbokani garde la préséance aux yeux de László Bölöni dans un système à une pointe. “Dieumerci est fantastique depuis le début de saison”, reconnaissait même sa doublure. Ensuite parce que sa montée au jeu n’était pas prévue.
“Il ne s’attendait pas à monter parce que Bölöni avait choisi Miyoshi, Baby et Mirallas”, nous explique Pascal Guerman, l’agent de Gano. “Mais on l’a quand même envoyé à l’échauffement et il a vu de loin que Mirallas rentrait au vestiaire.”
La faute à une prise de becs entre l’entraîneur roumain et l’ancien Diable rouge, frustré de ne pas être autant titulaire qu’à ses débuts pour le matricule 1. Résultat : Bölöni procède à un changement imprévu en faisant monter Gano à trois minutes du terme.
La suite, elle est connue, avec ce point arraché tel un renard des surfaces. “Sur la dernière phase, je vois que Mbokani va au duel avec Plastun et Kaminski, donc je reste dans les parages. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans ces situations”, explique-t-il après le coup de sifflet final.
Au bon endroit au bon moment, cette inspiration lui permet de marquer son premier but de la saison. “Il est récompensé de son labeur parce qu’il travaille sans relâche”, appuie son agent.
Toujours positif, Gano espère désormais pouvoir enchaîner. “Comme tout professionnel, il veut jouer. Quand il a signé à l’Antwerp, il connaissait l’importance de Mbokani. Il a déjà géré cette situation avec Samatta la saison passée à Genk, mais Dieumerci ne sera pas éternel”, ponctue Pascal Guerman.
La montée au jeu inédite de son poulain, elle, reste inédite.