Le hockey reprend: on ne va pas s’ennuyer en DH
La formule de championnat a passé son baptême du feu la saison passée. Si on en croit les retours des dirigeants de club, elle a plu vu qu’elle n’a que très peu été amendée. Un constat étonnant !
- Publié le 15-09-2019 à 10h45
La formule de championnat a passé son baptême du feu la saison passée. Si on en croit les retours des dirigeants de club, elle a plu vu qu’elle n’a que très peu été amendée. Un constat étonnant ! Un commentaire de Thibaut Vinel.
C’est donc reparti pour une compétition en deux temps : une phase classique avec un match contre les 6 clubs de l’autre poule et un match aller-retour face aux 5 autres équipes de la même poule. Cette phase sert toujours à délimiter les 8 qualifiés pour les quarts de finale.
Ensuite, la Division d’Honneur prend des allures de Coupe avec des matches de 120 minutes à élimination directe. La saison passée, les gros bras étaient restés sur le carreau. Watducks, Racing, Gantoise et Orée avaient mené de main de maître la phase classique avant de tous s’effondrer lorsque la pression est arrivée.
Il y a fort à parier qu’ils ne se feront plus piéger de la sorte. Mais ce carré magique a-t-il encore les moyens de régner sur les deux poules ?
Le mercato a brouillé en partie les cartes. Le Léopold, qui a perdu ses maestros Brunet et Russell, a attiré du lourd avec Boon et Plennevaux. Le Léo figure parmi les candidats à sa succession. Mais, le Dragons crachera à nouveau du feu. Charlier et Stockbroekx apporteront une touche d’efficacité à une armada très solide, mais décapitée à la suite du départ de son stratège Jean Willems. Quel sera le plan de jeu de son successeur ?
Le Watducks revendique avec légitimité le titre suprême grâce à un mercato malin : pas de noms ronflants, mais des trous bouchés comme en attaque.
Gand transforme le trio en quatuor. Les Kina père et fils sont aidés par le meilleur sleeper et un attaquant allemand très prolifique sans parler des 7 poids lourds.
Derrière, le flou est plus opaque. Le Racing manque d’une attaque. L’Orée et surtout le Beerschot, belles sensations de l’an passé, seront attendus avec plus de méfiance. Le Braxgata doit une énième revanche à ses supporters. Luypaert, Baart et De Voogd régaleront, mais auront-ils assez de relais pour les suivre ?
L’Herakles a pris la bonne habitude de revenir par vague au sommet, mais leur saison s’annonce compliquée.
La mission sera carrément impossible pour Namur et l’Antwerp qui ne rivalisent pas à armes égales avec les autres cylindrées. Il reste enfin la plus grande énigme. Louvain a passé la grande lessive comme chaque année, mais il a engagé de solides individualités. Se transformeront-ils en une équipe ? Rajoutez au tout une année pré-olympique ! On ne va pas s’ennuyer !