Charline Van Snick veut "terminer l’année en beauté" au Masters...
La Liégeoise a préparé au Japon son dernier rendez-vous de l’année.
- Publié le 14-12-2018 à 14h12
- Mis à jour le 14-12-2018 à 15h47
La Liégeoise a préparé au Japon son dernier rendez-vous de l’année. Apothéose de cette saison 2018, le Masters a lieu ce week-end, à Guangzhou, en Chine, avec un décalage… nocturne pour les nombreux supporters de Matthias Casse et de Charline Van Snick, nos deux représentants. La Liégeoise sera la première à monter sur le tatami en -52 kg dans la nuit de vendredi à samedi, le début des combats étant fixé à 3 h, en Belgique, tandis que l’Anversois combattra le jour (ou la nuit) suivant(e).
Après avoir passé deux semaines en stage à Tokyo, d’abord au Kodokan (le berceau du judo fondé en 1882 par le fameux maître Jigoro Kano), puis à l’Université, Charline est bien arrivée à Guangzhou pour son ultime rendez-vous de l’année, le plus prestigieux puisque ce Masters réunit les seize meilleurs judokas mondiaux par catégorie. Ce règlement particulier explique que les Belges ne sont que deux à pouvoir s’y aligner, Casse et Van Snick étant actuellement tous deux n° 9 mondial de leur "caté".
Sauf énorme surprise, Sami Chouchi, n° 18 en -81 kg, ne pourra malheureusement pas combattre. Mais le Bruxellois a quand même accompagné parce qu’il est le premier réserviste après le désistement du Japonais Fujiwara, n° 3. Un autre forfait et Sami serait repêché ! "Je n’y crois pas trop parce que toutes les délégations sont arrivées. On verra au tirage au sort !", explique Cédric Taymans, le DT.
En attendant, après avoir renoncé l’an dernier, fatiguée par une longue saison, Charline Van Snick est bel et bien d’attaque cette fois. "Contrairement à 2017, ce Masters est un objectif pour moi cette année ! Je l’ai préparé avec sérieux parce qu’il sera déterminant pour l’avenir."
Charline a déjà participé à deux reprises à cette compétition, où elle fut cinquième en 2012 et 2013, alors qu’elle combattait en -48 kg. Mais ce rendez-vous est d’autant plus important que, comme tous les judokas, la Liégeoise de 28 ans est engagée dans la course effrénée à la qualification olympique. "Le Masters rapporte beaucoup de points et, surtout, ils sont un bonus, c’est-à-dire qu’ils viennent s’ajouter aux six résultats, par an, pris en compte pour le ranking mondial. Mais, au-delà de ça, moi, j’ai surtout envie de terminer cette saison 2018 en beauté."
Une médaille à Guangzhou serait, en effet, la cerise sur le gâteau d’une année où, à l’exception de l’Euro, à Tel Aviv, Charline a toujours combattu pour une médaille !