Vanasch: "Mon meilleur souvenir? La Grand-Place!" (VIDEO)
On ne peut pas dire que ce soit une grosse surprise, mais Vincent Vanasch reste modeste, comme à son habitude.
- Publié le 15-02-2019 à 09h15
- Mis à jour le 15-02-2019 à 09h26
On ne peut pas dire que ce soit une grosse surprise, mais Vincent Vanasch reste modeste, comme à son habitude.
"Je suis quand même assez surpris, car il y avait de la concurrence. Cela dit, mes coéquipiers m’ont vraiment bien aidé, car je n’ai pas été mis beaucoup à contribution. J’ai touché deux ou trois balles par match en moyenne. J’ai surtout eu du travail pendant les shoot-out. Mais je suis très fier de recevoir ce prix, et de faire partie de cette équipe. Tout ce groupe a écrit l’histoire du hockey. Il y a quinze ans, personne ne savait qui nous étions. Maintenant, nous sommes une des meilleures équipes du monde. Je dis toujours aux jeunes ‘suivez vos rêves’. C’est ce que je fais aujourd’hui."
Ce tir de Jeroen Hertzberger survolant sa cage et signifiant une médaille d’or pour les Red Lions, est-ce vraiment le meilleur souvenir de sa vie ? "Non, je ne pense pas. Mon meilleur souvenir, c’est la Grand-Place. Je ne m’attendais pas du tout à cela, de voir un pays uni chanter la Brabançonne dans les deux langues. 6 000 personnes, c’est inimaginable un mardi midi en hiver. Je suis très fier d’avoir marqué la Belgique de mon empreinte."
Recevoir un trophée le 14 février, est-ce que cela va perturber le programme de votre soirée ? "Non, j’avais de toute façon l’intention de boire une petite coupe de champagne ce soir avec ma femme. Eh bien, on aura deux choses à fêter en même temps. On l’a bien mérité. On est représentés dans les quatre catégories. Que rêver de plus, sinon gagner encore et encore ? Ce groupe a encore faim de trophées."
La surprise du chef
Arthur De Sloover était, quant à lui, positivement surpris : "Franchement, je ne m’y attendais pas. Si Vincent ne l’avait pas eu, c’eût été un scandale, mais moi j’étais déjà content d’être nominé. On va toujours dire que les distinctions individuelles sont bizarres dans un sport collectif, mais cela booste en tout cas ma confiance. Tout le monde me demande quand je vais tenter ma chance à l’étranger, et plus particulièrement aux Pays-Bas, mais je suis très bien là où je suis pour l’instant et je m’apprête à livrer un deuxième tour important avec le Beerschot. En outre, je tiens à terminer d’abord mes études de sciences éco, ici à Anvers. Il faut garder un bon mix entre sport et études, pour moi c’est essentiel."
Arthur De Sloover a souvent été comparé à Van Doren. "Les gens disent qu’on a le même style. Honnêtement, ça me flatte, mais j’essaye de développer mes propres qualités et de m’améliorer." J.F.J.