Grand Prix de Saint-Marin: Dovizioso, tout en finesse
- Publié le 09-09-2018 à 23h21
- Mis à jour le 09-09-2018 à 23h24
L’Italien a de la bouteille mais il bonifie avec l’âge.. Il a 32 ans déjà et est présent en Moto GP depuis dix campagnes. Il a toujours terminé parmi les huit premiers du championnat mais ses lettres de noblesse sont une troisième position finale en 2011 et un titre honorifique de vice-lauréat l’an dernier. Andrea Dovizioso a rejoint Ducati en 2013 et poursuivra cette association sans nuages. Ce dimanche, il a signé la 11e victoire de sa carrière et la 3e de l’année en Moto GP.
Plutôt discret lors des préliminaires (4 e sur la grille), il fit une prestation dominicale empreinte de vélocité mais aussi de sagesse, surtout dans l’utilisation parcimonieuse de ses pneus. Il a parfaitement dominé son sujet sans donner l’air d’y toucher. Son équipier Lorenzo, en pole position, prit le meilleur envol mais, très vite, Dovi se plaça dans son sillage. Marquez (Honda) rejoignit les pilotes Ducati et le Grand Prix à trois pouvait commencer. Miller, 2 e sur la grille, avait déjà chuté, comme Siméon d’ailleurs.
Petit à petit, Dovizioso augmenta son avance sur le duo Lorenzo-Marquez, se passant et se repassant, de quoi perdre un peu de temps par rapport au meneur. À deux tours du but, Lorenzo ne put éviter la chute et la messe était dite. Dovizioso avait mené sa barque avec talent et précision, enroulant les virages de préférence sans glisser.
Sur la piste compliquée de Misano, Andrea s’imposa pour la toute première fois. Son succès est amplement mérité et lui permet de prendre la 2e place du championnat juste devant Rossi mais à 67 points de Marquez qui file vers son 5e titre dans la catégorie supérieure.
Cette manche italienne mit en relief quelques autres très belles performances, à commencer par la 3e place finale de Cal Crutchlow (LCR Honda), encore aux avant-postes tout au long du week-end malgré une chute lors des essais. Alex Rins (Suzuki) précéda Vinales (Yamaha), Pedrosa (Honda) et Rossi (Yamaha). Clairement, les Yamaha prennent de plus en plus de retard sur la concurrence et cela commence à énerver le nonuple champion du monde, Valentino Rossi.